Financement du cinéma : appel à projets du 8 octobre au 1er novembre 2025

Le ministre chargé de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a exhorté les acteurs du 7e art, à accompagner Faso films fonds afin de bâtir le futur du cinéma et de l’audiovisuel burkinabè.

Le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, à travers l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) a lancé officiellement l’appel à projets de son mécanisme de financement du cinéma dénommé « Faso films fonds », mercredi 08 octobre 2025 à Ouagadougou.

Le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme veut faire du Burkina un pôle de développement du cinéma africain. Après la création de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) le 2 décembre 2024, le département a créé un mécanisme de financement du 7e art dénommé « Faso film fonds » afin de soutenir les talents burkinabè du cinéma et de l’audiovisuel. Le premier appel à projet du fonds a été officiellement lancé, le mercredi 8 octobre 2025, dans la capitale par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo.

Il couvre la période du 8 octobre au 1er novembre 2025.
Le Directeur général de l’ABCA, Moussa Alex Sawadogo a expliqué que le fonds d’un montant d’un milliard FCFA a été entièrement financé par l’Etat burkinabè. Il a confié que Faso films fonds vise à accompagner les acteurs et scénaristes burkinabè dès les premières étapes de leurs projets de création afin de renforcer la qualité narrative des œuvres, à renforcer la structuration économique des sociétés de production burkinabè et à professionnaliser l’ensemble des métiers de la filière dans une dynamique de consolidation de l’industrie nationale du cinéma.

Le DG de l’ABCA a précisé que les personnes éligibles sont les acteurs et réalisateurs burkinabè de l’intérieur du pays et de la diaspora, ainsi que les sociétés et associations légalement constituées. De son avis, les projets éligibles sont entre autres les longs et courts métrages, les séries TV, les Web séries, les animations, les programmes de formation continue et les infrastructures cinmatographiques.

Pour garantir la pérennité du fonds, M. Sawadogo a assuré que la bonne gouvernance, la transparence et l’équité entre demandeurs seront les maitres mots en matière de gestion. Le ministre chargé de la Culture a salué le travail remarquable accompli par l’ensemble des parties prenantes pour l’aboutissement de ce projet en dépit des difficultés, des inquiétudes voire même des oppositions. Il a soutenu que Faso films fonds répond à une vision claire et ambitieuse. Il entend, a-t-il justifié, de faire du cinéma et de l’audiovisuel burkinabè une véritable industrie culturelle, créatrice d’emplois décents, génératrice de richesses durables et compétitive sur la scène internationale.

Il a en outre relevé que ce dispositif devrait contribuer à relever des défis anciens mais persistants. Il s’agit entre autres, a-t-il cité, du manque de mécanismes nationaux structurés et adaptés dédiés au financement de la chaîne de valeur du cinéma, des difficultés d’accès aux industries techniques et aux nouvelles technologies et de l’absence de ressources pérennes. Le ministre a par conséquent exhorté les acteurs de
la filière, à accompagner ‘’Faso film fonds’’ afin de bâtir le futur du cinéma et de l’audiovisuel burkinabè.

Abdoulaye BALBONE
Armella Kibtongo
(Stagiaire)

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