
Le ministère des Infrastructures et du Désenclavement a tenu sa 2e session ordinaire du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année, mardi 25 novembre 2025, à Ouagadougou.
Sur un total de 243 activités programmées, 96 ont été achevées, 133 sont en cours d’exécution et 14 n’ont pas encore démarrées, représentant un taux d’exécution physique global de 74,33%. Ce bilan des réalisations au 30 septembre 2025 a été dressé par le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, lors du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de 2025 tenu, mardi 25 novembre 2025, à Ouagadougou. Le ministre Sorgho a précisé que cette 2e session du CASEM est l’occasion d’évaluer les performances et d’orienter les actions en vue d’atteindre efficacement les objectifs.
« Nous aurons à examiner le rapport d’activités au 30 septembre 2025 et à adopter le programme d’activités de 2026 », a-t-il confié. Selon le premier responsable chargé des infrastructures en dépit des difficultés rencontrées sur le terrain, les résultats sont satisfaisants. Il a relevé que l’exécution de certains projets routiers a été freinée par divers obstacles, notamment la contre-performance de certaines entreprises, les retards dans la mise à disposition des ressources et les procédures de passation des marchés. M. Sorgho a évoqué également la période des pluies, où les travaux sont en baisse. Pour cette session, le thème retenu est « Le désenclavement en infrastructures de transport et le contrôle de qualité : quelles stratégies pour assurer la durabilité et la sécurité des infrastructures de transport ? ».
Identifier des pistes de solutions
Pour lui, le choix de la thématique vise à identifier des pistes de solutions devant permettre de renforcer les mesures prises pour mettre au service des usagers des routes sûres et durables.
« De plus en plus, notre département est interpellé sur la qualité des infrastructures routières que nous réalisations », a-t-il fait savoir. Adama Luc Sorgho a poursuivi que cette préoccupation légitime des populations a fait l’objet d’une question orale à l’Assemblée législative de Transition. Selon lui, la réponse a permis de fournir des informations nécessaires sur les mesures prises pour garantir la réalisation d’infrastructures routières de qualité et relever les causes de la dégradation précoce des routes, notamment la surcharge routière.
Le ministre a signifié que parmi les mesures prises à l’endroit des entreprises en charge des travaux, il y a la fermeté. « Toute entreprise qui exécute mal les travaux doit les reprendre à ses frais », a-t-il averti. Quant aux missions de contrôle, M. Sorgho a invité leurs membres à superviser correctement les activités. « Je suis convaincu que, grâce à votre expertise et à votre engagement, nous pourrons trouver des solutions innovantes et efficaces pour des routes de qualité », a poursuivi le ministre chargé des Infrastructures. Il a invité les membres du CASEM à faire un examen rigoureux des documents soumis à leur appréciation et à contribuer aux échanges afin d’améliorer la qualité desdits documents et à faire des propositions pertinentes permettant de surmonter les obstacles et optimiser les interventions futures.
Aly SAWADOGO





