La vie est une classe

Pour m’offrir les bancs de classe mon père s’est privé de ses rations
Les mains nues, il a brisé du roc pour payer la rançon de mon éducation
Je l’ai vu creuser et bêcher dans la motte stérile des terres arides sans relâche
Je l’ai vu suer sous la nuée ardente des volcans en colère sans lâcher sa hache

Pour m’ouvrir les clés du savoir mon père a dû forcer les portes du destin
Sur les marches abruptes de l’épreuve qui rebute, il me sert de preuve face au malin
Face aux murs du futur, il a affronté les armures de l’avenir pour m’apprendre à devenir
Même quand je trébuche, je tombe sans casser la cruche

Lire la suite sur Sidwaya numérique

Laisser un commentaire