Lutte contre la fraude au Burkina : La Coordination nationale de lutte contre la fraude outille les acteurs du secteur

Cette rencontre a regroupé environ 70 membres statutaires et personnes ressources.

La CNLF outille les acteurs du secteur

La Coordination nationale de lute contre la fraude (CNLF), a organisé, le vendredi 28 avril 2023, à Ouagadougou, la première session ordinaire de l’année 2023 de la commission nationale de lutte contre la fraude. Cette session a été placée sous le thème : « Le suivi satellitaire du transit douanier ».

Placée sous le thème : « le suivi satellitaire du transit douanier », la première session ordinaire de l’année 2023, de la commission nationale de lutte contre la fraude, a été une opportunité pour, d’une part, outiller les participants à l’appropriation des fondamentaux du transit douanier, et d’autre part, les informer sur les moyens mis en œuvre pour la sécurisation notamment le suivi satellitaire. La cérémonie d’ouverture de ladite session, présidée par le coordinateur national de lutte contre la fraude, Yves Kafando, est intervenue, le vendredi 28 avril 2023, à Ouagadougou.

Le coordinateur national de lutte contre la fraude, Yves Kafando : « Cette session est une instance statutaire dont les décisions constituent pour nous formuler des recommandations de la plus haute importance ».

La rencontre a regroupé 70 acteurs du secteur public et privé. Selon M. Kafando, il s’agira au cours de cette rencontre d’outiller les acteurs et les partenaires de la CNLF, de porter la connaissance des acteurs les moyennes mis en œuvre pour la sécurisation du transit, notamment le suivi satellitaire, de faire un zoom sur le cas particulier du transit des hydrocarbures, et de former les acteurs sur les mesures de répression prévues dans le cadre du transit douanier.

A l’écouter, le suivi satellitaire est un dispositif mis en place par la direction des douanes et qui consiste à suivre les transites douaniers à travers un système satellitaire. « De façon pratique, il y a une balise sur le camion qui émet un signale à partir du local technique de la direction générale des douanes qui permet de suivre si le camion est effectivement sur l’itinéraire », a-t-il indiquée. Dès lors que le camion quitte l’itinéraire préalablement défini, des signaux sont émis et des services techniques se déploient sur le terrain. Pour lui, cette dynamique enclenchée il ya quelque mois a livré des résultats forts appréciables.

Estelle KONKOBO

(Stagiaire)

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