Lutte contre les violences basées sur le genre Des journalistes et la société civile sensibilisés

Des personnalités ont pris l’engagement de lutter contre ces fléaux néfastes pour les femmes.

Le Groupe d’actions, de lobbying et de plaidoyer (GALOP) a organisé, à Ziniaré, une journée d’informations et de plaidoyer à l’intention des membres des mouvements et associations de jeunesse et des journalistes.

Malgré leur contribution à la protection des familles et au développement de nos pays, les femmes sont les premières victimes de violences basées sur le genre (viol, prostitution forcée, mariage précoce et /ou forcé, mutilations génitales féminines, avortements clandestins, etc.). Quant aux enfants et aux adolescents dont la plupart vivent dans les pays en développement comme le nôtre, ils sont confrontés à des difficultés considérables.

Au regard de ces graves problèmes d’inégalité de genre dont sont victimes les femmes dans notre pays, le gouvernement burkinabè, avec l’appui de ses partenaires, a non seulement intensifié les actions de prévention ces dernières années mais aussi la répression et la prise en charge des victimes. Malgré toutes ces actions, une résistance au changement est observée au sein des communautés. C’est dans le but d’apporter leur contribution par l’intensification des actions de sensibilisation, de plaidoyer et de mobilisation de toutes les couches sociales par un mouvement national pour l’élimination rapide de ces pratiques au Burkina Faso qu’est né le Groupe d’actions, de lobbying et de plaidoyer (GALOP).

C’est dans cette dynamique de mobilisation sociale que cette présente journée d’information et de plaidoyer a été organisée à l’intention des membres du Conseil national de la jeunesse et autres mouvements et associations de jeunesse. Pour la coordonnatrice du GALOP, Sika Kaboré, : « Ce choix porté sur vous, les jeunes, n’est pas un fait de juste conformisme, mais plutôt a été nourri par notre conviction qu’aucune transformation structurelle durable dans quelque secteur de la vie sociale, économique et politique de notre pays que ce soit, ne peut être obtenue sans la pleine et consciente participation des jeunes».

L’objectif du GALOP, est de susciter et d’éveiller leur conscience afin que chacun, par un engagement et une adhésion responsable, devienne le porte-étendard de cette lutte pour l’élimination de toute forme de violences à l’égard de la femme et de l’enfant, a indiqué le Secrétaire général de la région, Zoumèsègh Séverin Somé. « Une des finalités du GALOP est d’apporter sa part contributive aux différentes actions de promotion de l’élimination des violences faites aux femmes et aux enfants, d’accélération de la transition démographique et partant, au déclenchement du dividende démographique au Burkina Faso », a confié Mme Kaboré.

Ainsi, après avoir touché des personnes tels les femmes de corps habillés, d’artistes, d’élus nationaux, de coutumiers, politiques et religieux dans le cadre de l’exécution de leur feuille de route, le GALOP s’est intéressé aux hommes de médias et la représentation de la jeunesse au Burkina Faso. «En ciblant les communicateurs, le GALOP souhaite les mettre au cœur de ce combat que mène notre pays pour plus de justice sociale, d’équité et de bien-être des femmes et des enfants»,
a-t-elle signifié.

Abdias Cyprien SAWADOGO
Kadi RABO

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