Marathon Houet de Sidwaya : une première édition à succès

Le ministre en charge de la Communication, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a salué la réussite de cette première édition du Marathon Houet de Sidwaya.

La première édition du Marathon Houet de Sidwaya est unanimement saluée comme un franc succès par tous les acteurs. L’adhésion des autorités et des athlètes (plus de 1 200) à cette initiative est perçue comme un signe de la résilience de la population.

Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo :

« cette première édition du marathon Houet de Sidwaya a été un franc succès ».
Cette première édition du marathon Houet de Sidwaya a été un franc succès. Succès de par la qualité et également le nombre de participants que nous avons enregistrés. Plus de mille personnes se sont inscrites pour la compétition. Ces milliers de jeunes, ces milliers de Bobolais, en un mot, ces milliers de Burkinabè ont tous adhéré à l’initiative placée sous le signe de la cohésion sociale et du renforcement de la paix.

Je voudrais féliciter la direction générale des éditions Sidwaya, l’ensemble des journalistes, les techniciens, les commerciaux, tous ceux qui travaillent au quotidien à donner l’information vraie, l’information juste aux Burkinabè, aux Africains et au reste du monde. Je voudrais également à travers cette interview, féliciter l’ensemble des médias publics, mais aussi les médias privés. Je voudrais que nous puissions nous engager à prêcher l’Evangile de la paix, de la cohésion sociale, parce que notre pays en a besoin. Nous sommes dans une dynamique qui nous donne déjà des résultats fort appréciables. Sur le front de la lutte contre le terrorisme, vous voyez que les résultats sont palpables. Aujourd’hui la peur a changé de camp.

Aujourd’hui l’ennemi est en déroute. Il faut que nous puissions nous mettre ensemble pour asséner le dernier coup, le coup fatal. Et cela passe par la cohésion sociale, par le renforcement de la paix. Si nous nous mettons ensemble, nous allons éliminer les dernières poches. Et le chef de l’Etat nous y engage tous. Je voudrais ensuite remercier tous ceux qui ont pris part à ce marathon, remercier l’ensemble des partenaires, qui se sont engagés à nos côtés pour nous permettre de relever ce pari. Rendez-vous l’année prochaine pour la prochaine édition, merci.

Directrice générale des Editions Sidawaya, Assetou Badoh : « Nous avons été comblés au-delà de nos attentes pour une première édition ».

Je peux dire avec toute modestie mise à part que nous avons été comblés au-delà de nos attentes pour une première édition. Nous avions trois objectifs. Le premier c’était l’adhésion des autorités au niveau régional, ce qui a été un acquis. Le deuxième défi était l’engouement populaire. Nous avons refusé du monde, plus de 1 200 inscrits la veille de la compétition ce qui fait que nous avons été obligés d’arrêter les inscriptions avant l’heure. Et le troisième objectif était de permettre à la ville de s’égayer une matinée, regrouper les jeunes, aller au-delà de nos différences, s’amuser et, on s’est amusé ce matin. On a couru dix km pour certains, 21 km pour d’autres, arriver ensemble, s’applaudir. C’était ça notre objectif. On a vu des athlètes très engagés, pas d’abandon, plus de mille personnes en train de courir et tout le monde est arrivé à bon port. J’ai vu des très jeunes courir, j’ai vu des personnes âgées courir, et ça nous a énormément émus. Personne n’a abandonné, c’est déjà un point positif. Ça veut dire que c’est le signe de l’engagement, de la résilience
que nous cherchons au sein des populations aujourd’hui. Et la jeunesse a déjà cet engagement-là. L’organisation ayant été confiée à des structures techniques, c’est l’occasion de dénicher les talents au sein de tous ces coureurs. On ne peut que s’en féliciter, féliciter tous ceux qui ont pris part à ce marathon et remercier l’ensemble des autorités, tous nos partenaires qui nous ont soutenus, accompagnés dans cette aventure qui est une première et que nous souhaitons pérenne, l’insérer dans le calendrier régional et national sportif. Merci à la presse de nous avoir accompagnés dès le début, d’avoir cru à ce projet et d’être là ce matin encore.

Florence Kinda, première fille du semi-marathon : « Je promets d’améliorer ma performance l’année prochaine ».

J’ai commencé les compétitions en athlétisme depuis 2020, et au fur et à mesure je gagne en expérience. L’année dernière j’ai été classée 2e sur le plan national et aujourd’hui, je suis la première fille à franchir la ligne d’arrivée à ce semi-marathon. Ce n’était pas du tout facile parce que je ne suis pas contente de ma performance (ndlr 1 heures 40 minutes 41 secondes). Mais je promets que l’année prochaine je donnerai le meilleur de moi-même pour pour une meilleure performance et remporter encore la compétition.

Mamadou Drabo, marathonien de 79 ans : « Je suis venu encourager les jeunes ».

Je fais le sport tous les jours, et quand j’ai entendu parler de ce marathon, je n’ai pas hésité un instant à m’inscrire malgré mes 79 ans pour encourager les jeunes et les enfants à pratiquer le sport. On n’a jamais été trop vieux pour pratiquer le sport. Au contraire, quand on pratique le sport régulièrement, ça permet de se maintenir et d’avoir une bonne santé.

Romain T. Nikièma, vainqueur des 21 kilomètres : « C’est une fierté pour moi de remporter ce semi-marathon ».

C’est une fierté pour moi de remporter ce semi-marathon. C’est une compétition que j’ai bien préparée avec un coach qui me suivait, et aujourd’hui j’en sors vainqueur. Je suis vraiment débordé de joie pour cette réussite. Il y avait vraiment des concurrents de haut niveau, et comme nous sommes tous des athlètes professionnels, chacun a usé de sa technique pour se distinguer. On se surveillait de près, et moi j’ai profité du moment pour me détacher et franchir seul la ligne d’arrivée en 1 heure 11 minutes 49 secondes.
Propos recueillis par

Kamélé FAYAMA

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