Organisation des Nations unies: les Bobolais fiers du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a prononcé le discours du Burkina Faso, le samedi 27 septembre 2025 à la tribune de l’Organisation des Nations unies à l’occasion du 80e anniversaire de cette organisation. Nous avons tendu notre micro aux citoyens bobolais, le lendemain de ce discours qui se disent fiers et heureux du chef du gouvernement burkinabè.

Dramane Konaté, citoyen bobolais :
« j’ai aimé le franc parler de notre Premier ministre ».

« Le capitaine Thomas Isidore Sankara disait de son vivant que tuer un Sankara, ce sont des milliers qui naitront. On ne croyait pas, mais depuis l’avènement du MPSR2 (ndlr : Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration), avec à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré, nous voyons les milliers de Sankara que le père de la Révolution d’août 87 parlait. Le discours du Premier ministre, le samedi dernier à la tribune de l’Organisation des Nations unies (ONU), vient nous réconforter dans cette conviction. J’ai aimé le franc parler de notre Premier ministre qui a dépeint la situation de l’ONU sans passer par quatre chemins. Si tous les dirigeants africains avaient cette franchise depuis les indépendances, ce continent n’allait pas être à la traine aujourd’hui. Mais ce n’est pas tard. Les Africains peuvent toujours se réveiller. Déjà dans l’espace AES (ndlr Alliance des Etats du sahel), nous avons décidé de prendre notre indépendance. Et ce n’est pas négociable, le Premier ministre l’a bien souligné dans son allocution. Et j’en suis vraiment fier ».

Adama Fayama, professeur vacataire d’Education physique et sportive (EPS) : « c’est un discours de vérité qui met cette organisation mondiale face à ses responsabilités ».

« Ce discours me va droit au cœur. Le Premier ministre Emmanuel Ouédraogo a fait le diagnostic de l’ONU sans complaisance. Il a dit haut ce que beaucoup de dirigeants pensent bas sans pouvoir le dire. C’est un discours de vérité qui met cette organisation mondiale face à ses responsabilités. Depuis 80 ans, les pays pauvres, notamment africains, n’ont pas senti la présence de l’ONU à leurs côtés. Pire, les injustices persistent ainsi que les conflits armés de par le monde. Depuis une décennie, les pays du Sahel sont confrontés au terrorisme. Mais qu’est-ce que l’ONU a fait concrètement pour stopper cette guerre qui nous est imposée sans raison ? Rien ! Et ce sont ces vérités que notre Premier ministre a mises sur la table le samedi ».

Roger Palenfo, agent de la SOFITEX à la retraite : « je suis débordé de joie après le discours de notre Premier ministre ».

« Je suis débordé de joie après le discours de notre Premier ministre à l’Assemblée des Nations unies, le samedi dernier. C’est un discours que j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt, un discours très riche. A travers ce discours, l’Afrique doit se réveiller maintenant. J’invite ainsi les autres pays africains à emboîter le pas des pays de l’AES qui ont décidé de prendre en main leur destin. Comme le disait feu Norbert Zongo, personne ne viendra nous donner la parole ou la liberté, c’est à nous de les arracher. Et le discours du Premier ministre qui a mis le doigt sur les différents maux de l’ONU, démontre à souhait que nous ne devons plus jouer à la politique de l’autruche ».

Jules Kam, enseignant : « ce discours était tellement clair et véridique, qu’on avait l’impression qu’il parlait à quelqu’un de la rue en face de lui ».

« C’est un discours très apprécié qui cadre avec le contexte du moment. Lorsqu’on parle de l’ONU, il s’agit seulement de l’occident et des autres continents nantis. L’Afrique, depuis la création de cette organisation, a toujours été mise en marge. Et le Premier ministre l’a clairement signifié, il faut que cette marginalisation cesse pour donner la place que ce continent mérite en lui accordant un siège permanent. J’ai vraiment aimé ce discours de vérité, digne d’un fils du pays de Thomas Sankara. Le Premier ministre a été sans langue de bois. Quand on prend la situation sécuritaire que le Mali, le Niger, et le Burkina Faso, vivent depuis dix ans, nous n’avons pas senti cette organisation faire quelque chose pour nous aider à lutter contre ces barbares. Et le Premier ministre l’a bien souligné en montrant son mécontentement face à cette fuite de responsabilité d’une organisation mondiale sensée protéger les faibles. Ce discours était tellement clair et véridique, qu’on avait l’impression qu’il parlait à quelqu’un de la rue en face de lui ».

Abdramane Traoré, constructeur métallique : « j’ai vu en Emmanuel Ouédraogo, un Thomas Sankara ».

« Je tiens à dire merci à notre Premier ministre qui a valablement représenté le Burkina Faso à cette Assemblée des Nations unies. Je suis fier d’être burkinabè. Ce discours vient réaffirmer la soif de souveraineté du Burkina Faso. Désormais nos partenaires doivent comprendre que ce sont des partenariats d’équité qui doivent prévaloir entre nous. J’ai vu en Emmanuel Ouédraogo, un Thomas Sankara ».

Dieudonné Sié Coulibaly, président de la CNAVC de l’arrondissement 7 de Bobo-Dioulasso : « je m’inscris dans les propos du Premier ministre qui appelle à réformer l’ONU ».

« En ce qui concerne le discours du Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, à l’ONU, ce sont des faits réels qu’il a évoqués en ce sens que l’ONU n’existe pas dans nos pays. Pour ce faire, moi, je demande aux autorités du Burkina Faso, et à l’ensemble des pays de l’AES, de se retirer de cette organisation. Le retrait ne nous empêchera pas de nous développer. A mon sens, rester à l’ONU, c’est rester dans l’esclavage. Les dirigeants de l’institution n’ont pas de respect pour nous car, à chaque fois que nous tenons un discours, la salle est à moitié vide. L’ONU est une institution qui favorise les pays développés par rapport aux pays pauvres. Elle a complètement dévié de son objectif premier. Aujourd’hui, l’AES est en guerre contre le terrorisme. Quel a été le rôle de l’ONU ? Rien ! Je m’inscris dans les propos du Premier ministre qui appelle à réformer l’ONU, car pour moi, elle a échoué ».

Sayouba Mamboné, journaliste : « c’est un discours fort, impactant, et souverainiste ».

« C’est avec honneur, dignité et enthousiasme que nous avons suivi le Premier ministre à la tribune des Nations unies. Son discours était axé sur plusieurs points : le terrorisme et les enjeux de sa lutte, le diagnostic d’une ONU malade, et surtout la souveraineté de la Confédération de l’AES. Nous croyons que l’intervention de Son Excellence Jean Emmanuel Ouédraogo démontre à souhait la volonté manifeste du Burkina Faso, et partant de l’AES, de se départir des chaînes du néocolonialisme. C’est un discours fort, impactant, et souverainiste. Nous, en tant que populations, cela nous rassure, et nous sommes fières de continuer la lutte à leurs côtés avec, en tête, le camarade capitaine Ibrahim Traoré ».

Justin Dabiré, journaliste : « c’est un discours panafricaniste »

« C’est un discours panafricaniste, plein de sens dans un style direct empreint de vérité et de réalité.
Un discours qui plante un décor réaliste de l’ONU actuellement. Une organisation devenue l’ombre d’elle-même après plus de huit décennies. Le discours est également réaliste sur la gestion de la question sécuritaire dans certains pays, notamment au Sahel et particulièrement au Burkina Faso. Les chiffres donnés sur la reconquête du territoire et ceux du Fonds patriotique montrent la transparence et la volonté d’un pays qui se veut réellement souverain, un pays en marche pour un développement social et économique réel. Le discours du Premier ministre se veut aussi un peu plus clair par rapport aux agissements sibyllins de certains Etats, notamment le régime français du Président Emmanuel Macron sur qui il tire à boulets rouges pour son implication dans le terrorisme au Sahel. L’interpellation faite au secrétaire général de l’ONU
est une invite à repenser cette organisation jadis noble à sa création et à prendre ses responsabilités pour faire valoir la voix de certains pays qui vivent sous le poids dictatorial des pays dits puissants. En un mot, le discours du Premier ministre à l’ONU est clair, cohérent, véridique et réaliste par rapport aux aspirations actuelles des peuples du Sahel ».

Propos recueillis par
Kamélé FAYAMA
Noufou NEBIE

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.