Les tirs entendus dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2023 étaient des sommations adressées à « une présence suspecte » détectée aux alentours de l’entrée principale de la base aérienne.
« Ayant refusé de se laisser interpeller, les suspects ont été pris en chasse par la garde qui a dû faire usage de ses armes en guise de sommation », indique un communiqué de l’état-major général des armées publié ce mardi 1er août.
Les suspects ont refusé d’obtempérer et ont réussi à « se fondre dans la nature » malgré le ratissage qui a suivi, poursuit le communiqué.
D’autres sommations ont eu lieu dans la même nuit contre un véhicule qui s’était « manifestement trompé de chemin » pour se retrouver dans le dispositif de sécurité côté nord de la base. « Suite aux sommations, le conducteur s’est soumis au contrôle avant de pouvoir reprendre son chemin sans encombre », indique le communiqué du chef d’état-major général des Armées saluant le professionnalisme des éléments de garde et appelant l’ensemble des populations à « respecter scrupuleusement les règles en vigueur aux alentours des emprises militaires ».
En décembre dernier, le parquet militaire avait annoncé l’ouverture d’une enquête après qu’une personne ait été abattue par des tirs de sommation pour avoir franchi le dispositif sécuritaire de la base aérienne. En juin 2022, deux autres personnes avaient trouvé la mort dans les mêmes circonstances de franchissement du dispositif sécuritaire de la base aérienne.
Sidwaya.info
