Pour le bien-être social

Le Conseil des ministres, en sa séance du jeudi 13 juin 2019, a adopté un rapport consacrant la contractualisation du dossier d’acquisition de 300 ambulances au profit du ministère de la Santé. Il s’agit d’un projet de plus de 14 milliards F CFA, qui permettra de doter les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso en véhicules de type SAMU (Service d’aide médicale urgente) et l’ensemble des autres communes du Burkina Faso, en ambulances équipées.

A terme, les difficultés que connaissent de nombreuses formations sanitaires dans l’évacuation des malades seront de vieux souvenirs. Cette action entreprise sous le leadership du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, vient en appui aux multiples efforts déjà consentis pour la santé des populations, un préalable à tout développement socioéconomique. Elle va consolider l’accès aux soins déjà facilité par la réduction du rayon moyen d’action, la qualité croissante des services de santé et la politique de gratuité décrétée pour les femmes enceintes et les enfants de zéro à cinq ans.

C’est aussi un renfort à la correction en cours de l’inégale répartition des infrastructures sanitaires et du déficit de personnel en milieu rural. Si le gouvernement œuvre à offrir de meilleurs soins de santé aux citoyens, il veille également à l’amélioration de l’accès à l’éducation, par l’augmentation du nombre d’infrastructures scolaires. Dans ce sens, le président du Faso a présidé, le 15 juin 2019 à Sandogo, dans le Kourwéogo, la cérémonie de lancement des travaux de 100 complexes scolaires au profit de cinq régions du Burkina : la Boucle du Mouhoun, le Centre-Ouest, les Hauts-Bassins, le Nord et le Plateau central.

Ce projet, d’un coût de plus de 5,8 milliards F CFA, entièrement financé par la République populaire de Chine, s’inscrit en droite ligne de l’engagement du président Kaboré à éradiquer les écoles sous paillote d’ici à fin 2020. Les infrastructures attendues, qui se veulent très modernes sont donc le fruit de la nouvelle diplomatie gagnante que le pays des Hommes intègres a établie avec la Chine.

La cérémonie de lancement a d’ailleurs été une belle occasion pour le chef de l’Etat, de réaffirmer ses ambitions pour le bien-être des Burkinabè. «Nous sommes déterminés. C’est un programme qui va se dérouler de façon durable, afin de respecter l’engagement de faire en sorte que tous les enfants burkinabè aillent dignement à l’école», a-t-il dit. Les preuves en la matière sont légion sur le terrain. En plus de la réalisation des infrastructures, l’on peut évoquer la gratuité de la scolarité, des manuels scolaires et de la cantine au primaire.

Au secondaire et au supérieur, l’amélioration des capacités d’accueil, l’augmentation des effectifs des enseignants, le développement de l’enseignement professionnel et technique et la promotion de la recherche scientifique sont à l’ordre du jour. Selon des données du ministère en charge de l’éducation nationale, sur la période 2016-2018, l’on note, entre autres, 122 établissements préscolaires construits et équipés, 1870 salles de classe construites et équipées, pour résorber les écoles sous paillote, 1901 salles de classe pour la normalisation des écoles incomplètes, 482 CEG, 68 lycées construits et équipés, six lycées scientifiques, cinq professionnels et deux techniques en cours de construction.

Sur la même période, tous les élèves ont été dotés de cartable minimum et 1000 écoles électrifiées.
Toutes ces œuvres corroborent la vision du président du Faso, consignée dans son programme de société, selon laquelle aucun processus de développement n’est viable sans la prise en compte du bien-être social.
Cependant, pour prospérer, elles ont besoin de l’adhésion des citoyens. Chacun de nous doit mettre du sien et accompagner le gouvernement dans sa quête de développement durable.

Par Mahamadi TIEGNA

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