Promotion de l’éducation inclusive: Jacqueline Yaméogo suggère d’améliorer les actions de communication

L’étudiante Jacqueline Yaméogo a soutenu, le vendredi 9 avril 2021 à l’Université libre du Burkina (ULB) à Ouagadougou, son mémoire en Master 2 Communication pour le développement (CPD). A l’issue de sa soutenance, le jury lui a décerné la note de 17/20.

Jacqueline Yaméogo fait partie désormais partie des titulaires du Master 2 Communication pour le développement (CPD) de l’Université libre du Burkina (ULB). Ses travaux sur la « Contribution de la communication à la promotion de l’Education Inclusive (EI) au Burkina Faso : cas de l’ONG Humanité et Inclusion dans les villes de Tenkodogo et de Ouagadougou » lui ont valu la note de 17/20 avec la mention « Très bien ». Du résultat de ses investigations, il est ressorti, que l’ONG Humanité et Inclusion (HI) mène effectivement des actions de communication dans le cadre de la promotion de l’EI.  « En témoignent les taux de 70% consacrés à la formation et à la sensibilisation, de 15% dédiés à leur santé, 10% à leur insertion sociale et 5% à leur formation », a-t-elle précisé. Selon Mme Yaméogo, en dépit des efforts de HI, les difficultés demeurent quant à l’inclusion des personnes en situation de handicap. Ces difficultés se résument, entre autres, en l’analphabétisme, la méconnaissance et la non-application des textes et lois régissant les personnes en situation de handicap, ou la peur de la stigmatisation tant au niveau des parents que des premiers concernés. « Nous avons constaté au moment de nos reportages terrain que l’ONG HI formait des gens et menait des sensibilisations en faveur des personnes en situation de handicap. Mais on a vu que malgré les efforts de l’ONG, dans ses interventions, leur situation a peu évolué. Les problèmes subsistent toujours », a-t-elle justifié. Elle a ajouté : « de sérieuses limites liées à la nature des outils de communication empêchent l’ONG HI de faire une réelle promotion de l’éducation inclusive » dans ses zones d’intervention. Au nombre de ces limites, elle a cité, l’inadaptation de la langue utilisée (le français) dans les séances de sensibilisation à la promotion des droits des personnes en situation de handicap. Pour une meilleure promotion de l’éducation inclusive grâce à la communication, l’impétrante a proposé, la mise en place d’une stratégie de communication en fonction des besoins réels des personnes en situation de handicap, l’adaptation des outils de communication.

Synthèse de Abdel Aziz NABALOUM

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