Hier, 15 octobre 2025, le Burkina Faso et l’ensemble des amis de la Révolution burkinabè de 1983 ont commémoré la 38e date anniversaire de l’assassinat du capitaine Président Thomas Isidore Noël Sankara. Cette commémoration marquée par une série d’activités visant à faire la lumière sur le vécu de l’homme, rappelle son engagement à protéger et à défendre l’intérêt commun, son refus de la soumission, de l’aplatissement, son idéal, sa vision d’un Burkina Faso nouveau, uni, libre, prospère et totalement débarrassé de « l’impérialisme et du néocolonialisme ».
Cette journée commémorative a été aussi vécue comme un moment de célébrer les hautes luttes pour le développement endogène assumé par la Révolution démocratique et populaire (RDP). Il s’agit également de saisir la balle au bond pour consacrer au temps, la promotion des idéaux révolutionnaires, mais aussi à enseigner les valeurs de probité et de patriotisme aux jeunes générations. En effet, cette date fatidique du 15 octobre 1987 qui est restée à jamais gravée dans la mémoire collective des Burkinabè connait à ce jour une célébration beaucoup plus populaire et plus aboutie du fait de l’implication réelle des plus hautes autorités qui ont opté de prôner les idéaux sankaristes.
Du même coup, la commémoration de la date de l’assassinat du Président Sankara se veut une occasion pour enseigner et sensibiliser les masses populaires sur les exigences d’une révolution, la conduite à adopter et les avantages qui découlent de cette philosophie du changement qualitatif qui met le révolutionnaire au centre de tous ses choix sur les plans politique, diplomatique, économique et social. Cette année, la célébration a vu la participation de bon nombre d’amis du Burkina venus de diverses contrées pour communier avec les Burkinabè d’autant plus que le contexte actuel est beaucoup plus reluisant dans la mesure où des efforts sont consentis pour la poursuite de l’idéal sankariste à travers des Initiatives présidentielles qui ouvrent la voie au développement durable du pays, à l’autosuffisance alimentaire, à la reforestation, à la confiance en soi en tant que Burkinabè sans complexe.
En réalité, en trois ans de gouvernance, l’exécutif actuel s’est illustré par la détermination au plus haut sommet de l’Etat à bannir les pratiques rétrogrades (corruption, vols, détournement), à définir de nouveaux sillons d’une révolution autrefois foulée au pied par des régimes qui se sont succédés au pouvoir entre 1987 et 2022 au Burkina Faso. Pour l’heure, l’espoir renait d’autant plus que la Révolution populaire progressiste (RPP) actuellement enclenchée au pays des Hommes intègres s’illustre bien comme une prolongation directe de la Révolution démocratique et populaire du capitaine Thomas Sankara sous le Conseil national de la Révolution (CNR).
D’ores et déjà, aux premières heures de la proclamation solennelle de la RPP par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, avait dit en ces termes que la RPP tire ses fondements de la Révolution démocratique et populaire mue par un refus de la fatalité et une réaffirmation de la volonté populaire de bâtir une Nation fière, libre et souveraine. Cet idéal qui est fondée sur la capacité intrinsèque du peuple burkinabè à impulser un développement endogène et inclusif à la Nation, est sans nul doute la clé du plein épanouissement des populations. Alors à tous ces nostalgiques du goût inachevé de la Révolution sankariste tragiquement stoppée en seulement quatre ans de mise en œuvre qu’ils trouvent tous les paramètres de cette révolution dans la RPP actuellement en cours au Burkina.
Wanlé Gérard COULIBALY