Secteur «Eau, assainissement et urbanisme» : Des réalisations à mi-parcours jugées satisfaisantes

Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement Niouga Ambroise Ouédraogo (milieu): «Nous mettons tout en œuvre pour améliorer les conditions de vie des populations».

Les ministères en charge de l’eau, de l’environnement et de l’urbanisme ont organisé la revue à mi-parcours 2019 du Cadre sectoriel de dialogue «Environnement, Eau et Assainissement», le mardi 30 juillet 2019 à Ouagadougou.

Les performances sectorielles atteintes sur la période de janvier à juin 2019 suivant les axes, objectifs et effets du Plan national de développement économique et social (PNDES) et les perspectives, ont été entre autres les points abordés lors de la revue à mi-parcours 2019 du Cadre sectoriel de dialogue «Environnement, Eau et Assainissement» (CSD-EEA), le mardi 30 juillet 2019 à Ouagadougou.

Selon le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, en dépit du contexte difficile, des résultats majeurs ont été réalisés. Il s’agit, en ce qui concerne le sous-secteur de l’ «Environnement», du démarrage effectif du processus de définition des cibles régionales de la neutralité en matière de dégradation des terres au Burkina, de la validation de la stratégie nationale d’économie verte et son premier plan d’actions. De son avis, pour le sous-secteur «Eau et assainissement», ce sont notamment, la réalisation de 50 systèmes d’adduction d’eau potable, 317 nouveaux forages, 7662 branchements privés, 11105 latrines familiales et 222 latrines institutionnelles et la réhabilitation de 158 forages non fonctionnels.

Quant au sous-secteur «Urbanisme», a-t-il poursuivi, l’on note le démarrage des travaux d’assainissement pluvial du site du projet indien à Bassinko, les travaux d’aménagement de l’exutoire à l’intérieur et en aval du parc urbain Bangr-Wéogo. Pour le ministre, ces résultats témoignent de l’effort de l’ensemble des acteurs. «Nous devons nous en féliciter et nous armer pour atteindre les objectifs 2019», a-t-il affirmé.

Toutefois, il a fait savoir que les défis sont énormes et s’expriment entre autres en termes de mobilisation de ressources financières conséquentes, d’adhésion effective des populations, aux actions menées sur le terrain. «En sus, le déblocage tardif des fonds en raison des mouvements sociaux des agents du circuit de la dépense publique, a impacté négativement la mise en œuvre des activités programmées au cours de ce semestre», a regretté M. Ouédraogo.

Il a exhorté les participants à examiner sans complaisance le rapport à mi-parcours et remercié les Partenaires techniques et financiers (PTF), les Organisations non gouvernementales et associations, pour leurs contributions multiformes. Le représentant des PTF, Briac Deffosis, a indiqué que ce cadre est un meilleur moment pour recadrer les activités et vérifier si elles sont dans la bonne trajectoire.

Mariam SOMDA

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