Le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) a animé une conférence de presse, le jeudi 29 février 2024, à Ouagadougou. Ce point de presse a consisté à faire le bilan de l’année 2023 sur le plan sécuritaire et à dégager des perspectives pour l’année 2024.
Le Burkina Faso, confronté depuis quelques années au terrorisme, a entrepris de nombreuses actions pour venir à bout du phénomène. Le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) a tenu une conférence de presse, jeudi 29 février 2024, à Ouagadougou, pour dresser le bilan de l’année 2023 sur le plan sécuritaire et dégager des perspectives pour l’année 2024. Le président du CISAG, Issiaka Ouédraogo, a confié qu’au cours de l’année 2023, les autorités de la Transition ont consenti d’énormes efforts pour relever le défi de la lutte contre le terrorisme.
« Avec la diversification des partenariats en vue de l’acquisition de nouveaux équipements, le recrutement des Hommes au profit des Forces de défenses et de sécurité (FDS) à travers la création de nouvelles unités combattantes, etc. nous pouvons convenir que des avancées significatives ont été faites », a-t-il déclaré. Selon M. Ouédraogo, le Burkina Faso affirme de plus en plus sa souveraineté en travaillant en tandem avec d’autres pays du Sahel tels que le Mali et le Niger qui manifestent également leur soutien.
« Pour soutenir ces actions, nous devons continuer à créer les conditions d’une émergence économique forte et durable, en luttant contre la pauvreté et en luttant fortement contre la corruption », a-t-il relevé. De son avis, sur le plan de la production des richesses, de nombreuses initiatives ont été entreprises pour créer les conditions d’une économie moins dépendante de l’extérieur. Selon les estimations officielles, en 2024, a soutenu Issiaka Ouédraogo, la production d’or estimée au Burkina Faso est de l’ordre de 61 tonnes en augmentation de 9% pour la douzaine de mines en exploitation, en plus des 9 mines en construction.
De plus, il a fait savoir que l’internalisation de certains procédés liés aux industries extractives est une démarche salutaire entrant dans le cadre de la valorisation des ressources et la lutte contre la fraude et la corruption, de même que la dissipation des richesses nationales. « En peu de temps, reconnaissons que beaucoup de choses ont été faites et qui sont très positives pour notre pays. La mise en synergie de nos actions avec le Mali et le Niger qui partagent les mêmes aspirations que nous est une bonne initiative que nous encourageons, car l’union fait la force », a-t-il laissé entendre.
Après trois ans de silence, comment se porte le CISAG ? Qu’est-ce qui se passe concrètement au front ? Quelles ont été les actions menées par le CISAG en 2023 ? Aux préoccupations des journalistes, le président du CISAG a confié que sa structure tient toujours bon, en témoigne leur présence au point de presse. « Sur le plan sécuritaire, il y a de l’évolution par rapport aux années précédentes. A chaque sortie de mission, il faut prier pour revenir en bonne santé, car ce n’est pas de l’amusement » a martelé M. Ouédraogo. Il a en outre précisé que depuis 1998, le CISAG continue de travailler dans l’intérêt du Burkina Faso. Le président du CISAG a par ailleurs signifié que c’est l’occasion pour lui de faire preuve de son attachement à la paix, à la cohésion sociale et l’unité ainsi qu’au vivre-ensemble au regard du contexte sécuritaire.
Abdoulaye BALBONE
Mariette TRAORE (Stagiaire)