TIC au Burkina : L’étude sur les indicateurs d’universalité de Internet validée

Selon le secrétaire général de la Commission nationale de l’UNESCO, Dr Vincent Sedogo, cette étude constitue une opportunité pour le pays qui disposera ainsi d’une vue d’ensemble de l’environnement et des politiques nationales de l’Internet.

La Commission nationale burkinabè pour l’UNESCO a organisé un atelier national de validation de l’étude sur l’évaluation des indicateurs de l’universalité de Internet au Burkina Faso, le vendredi 8 décembre 2023, à Ouagadougou.

 

L’UNESCO veut doter le Burkina Faso d’un document de référence sur le niveau de développement de Internet. Dans cet objectif, elle a commandité une étude sur l’évaluation des indicateurs de l’universalité de Internet au Burkina Faso. Le processus d’élaboration dudit document a abouti à un atelier national de validation de cette étude, le vendredi 8 décembre 2021, à Ouagadougou.

Selon le secrétaire général de la Commission nationale burkinabè pour l’UNESCO, Dr Vincent Sedogo, cet atelier se veut un cadre d’échange, de remarques constructifs et d’approfondissement des connaissances pour qu’à la fin de nos travaux, le Burkina Faso puisse se doter d’un rapport à la hauteur de ses attentes. L’aboutissement de ce projet constitue une opportunité pour le pays qui disposera ainsi d’une vue d’ensemble de l’environnement et des politiques nationales de l’Internet ainsi que des insuffisances et défis sur la base des indicateurs fondamentaux de l’UNESCO, a-t-il ajouté.

Le conseiller technique, représentant le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Alain Ouédraogo, a indiqué que Internet est devenu un moyen de communication qui modèle sans cesse l’accès à l’information, les modes d’expression, ainsi que les nombreux aspects liés à la gouvernance et à la vie économique de tous les utilisateurs. Il offre donc un marché mondial des idées, des biens et des services, avec ses aspects aussi bien positifs que négatifs, et est au centre de la dynamique économique, sociale et politique de nos pays.

Pour le représentant du ministre en charge de l’enseignement supérieur, Alain Ouédraogo, cette évaluation va permettre de poursuivre les réformes entamées par le gouvernement burkinabè qui a décidé de faire du numérique, l’un des principaux leviers de son développement 

« Cette étude a le mérite de mettre en lumière les différentes facettes de l’utilisation et de l’évolution de l’Internet à travers son caractère universel. Elle a ressorti la dynamique et l’état des lieux de la pénétration d’internet dans les différents champs sociaux, économiques et politiques de notre pays. Elle a, en outre, montré les défis qui se posent au pays, de même que les pistes et stratégies pour résoudre les problèmes d’universalité de l’internet », a souligné M.  Ouédraogo.

Traduire des recommandations en projets

Elle va permettre de poursuivre les réformes entamées par le gouvernement burkinabè, qui a décidé de faire du numérique, l’un des principaux leviers de développement des secteurs de l’économie, de l’éducation, des droits humains, de la démocratie, en somme, de la bonne gouvernance, a-t-il précisé.

Le Conseiller régional pour la Communication et l’Information de l’UNESCO, Elvis Michel Kenmoe, a salué le travail abattu par les différents acteurs qui a permis d’être à cette étape de validation de l’étude.

Le Conseiller régional pour la Communication et l’Information de l’UNESCO, Elvis Michel Kenmoe, a, pour sa part, salué le travail abattu par les différents acteurs qui a permis d’être à cette étape de validation de l’étude. Il a souhaité que des recommandations formulées dans le rapport soient transformées en actions concrètes. Pour ce faire, M. Kenmoe a invité le comité de pilotage à identifier trois projets phares dont la mise en œuvre va permettre d’adresser les constats issus du rapport. Il a rappelé la disponibilité de l’UNESCO à accompagner le Burkina Faso dans la mobilisation des ressources pour l’opérationnalisation desdits projets.

A l’issue de l’atelier, les participants ont validé l’étude sous réserve de la prise en compte des amendements et corrections apportés.

Les participants ont validé l’étude sous réserve de la prise en compte des amendements et corrections apportés.

L’évaluation des indicateurs de l’universalité de Internet au Burkina Faso entre dans le cadre du Programme international du développement de la Communication (PIDC) de l’UNESCO. 40 pays dans le monde, dont sept en Afrique de l’Ouest, à savoir le Bénin,le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie,le Ghana, le Niger, le Sénégal, ont déjà réalisé leur évaluation des indicateurs de l’universalité de Internet ou en cours de l’être.

Mahamadi SEBGO

Wndmad76@gmail.com

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