Un jeune couple brûlé vif

Un jeune couple brûlé vif
Dans la matinée du mercredi 29 mai 2019, Kantigui a été réveillé par un appel l’informant qu’un jeune couple a été brûlé vif, dans la nuit du 27 au 28 mai à Sankoé dans la commune rurale de Yé, province du Nayala. En effet, selon les témoignages, un jeune homme aurait aspergé d’essence le couple qui dormait à la belle étoile, avant de mettre le feu sur les victimes. Pendant que la population s’activait à sauver les infortunés, le présumé auteur a profité prendre ses jambes à son cou, a-t-on expliqué à Kantigui. Le bourreau serait l’ancien mari de la jeune dame. Refusant d’accepter sa rupture, son ancien conjoint a décidé de commettre cet acte ignoble. Les deux victimes ont été évacuées au Centre hospitalier régional (CHR) de Dédougou. Aux dernières nouvelles, Kantigui a appris que les soins du couple se passent bien et que leurs vies ne seraient plus en danger. Kantigui se rappelle que dans cette même commune de Yé, deux à trois semaines plus tôt, une fille a été aspergée d’eau bouillante par une femme, qui la soupçonnait de sortir avec son mari.

Un enseignant échoue à violer son élève
Le lundi 27 mai 2019 dans la commune de Koti, province du Tuy dans les Hauts-Bassins, Kantigui a appris qu’un enseignant aurait tenté de violer son élève de CP2, âgée de 8 ans. Pour accomplir son acte, il lui aurait demandé d’apporter les cahiers de devoir à son domicile dans l’enceinte de l’école. Une fois à l’intérieur, il aurait déshabillé la fillette et procédé à des attouchements. Malheureusement pour lui, la victime a pu s’échapper et se serait réfugié chez un pasteur. Voulant comprendre la situation, l’homme de Dieu se serait rendu chez l’enseignant en question qui aurait tenté d’acheter son silence avec de l’argent. Face à son refus, l’enseignant aurait menacé de se suicider si l’histoire venait à s’ébruiter. Il est revenu à Kantigui que par la suite, le présumé violeur aurait pris la clé des champs. De sources sûres, l’enseignant incriminé serait présentement en garde à vue au commissariat de Founzan. Kantigui a ouï dire que celui-ci ne serait pas à son premier forfait.

Le cri du cœur d’un directeur de CEG
Alors que les épreuves écrites du BEPC 2019 débutent demain 6 juin, Kantigui a été alerté par un directeur de collège de la région du Centre-Nord qui dénonce une gestion «opaque» dans le choix des examinateurs. A entendre l’intéressé, il n’a jamais été désigné comme correcteur déplacé ou local en cinq ans de service, en tant que président de centre secondaire. Pire, a regretté le directeur, aucun autre enseignant dudit CEG n’a jamais été désigné. Même s’il n’est pas le seul dans cette situation, il dit n’avoir pourtant aucun antécédent avec sa hiérarchie. «Je ne suis pas du genre à aller négocier ma sélection, parce que nous sommes dans une administration publique», a-t-il fait savoir à Kantigui. Au-delà des aspects financiers, a-t-il poursuivi, il regrette de ne pas pouvoir acquérir de l’expérience professionnelle dans l’organisation des examens. Et d’ajouter que sa non-sélection se ressent bien plus comme un manque de reconnaissance des efforts fournis. «Certains n’ont jamais été choisis alors que d’autres le sont chaque année. S’il s’agit du nombre élevé de personnes, on devait sélectionner de façon alternée pour permettre à chacun d’avoir la chance au moins une fois tous les deux ans», a-t-il suggéré. Kantigui appelle les responsables régionaux du Centre-Nord en charge de l’organisation des examens et concours à avoir en permanence à l’esprit le souci d’équité et de justice dans le choix des examinateurs.

Quid de l’arrêté fixant les prix des parkings ?
Kantigui se rappelle qu’en 2015, la Transition avait pris un arrêté fixant le prix du parking dans la commune de Ouagadougou et d’autres grandes villes. A titre d’exemple, les prix de parking dans les établissements scolaires, les formations sanitaires et les pharmacies étaient fixés à 25 F CFA pour les vélos et 50 F CFA pour les motos.
Mais, c’est avec regret que Kantigui constate que les promoteurs de parking ont instauré le montant de 100 F CFA dans les établissements cités. Kantigui a même appris qu’une association œuvrant dans la lutte contre l’incivisme avait adressé une correspondance au maire de la commune de Ouagadougou pour l’interpeller. «A la suite de notre correspondance, la mairie nous a renvoyés vers les services techniques municipaux et ces derniers nous ont demandé de recenser les parkings qui pratiquent ces prix pour qu’ils puissent dire à la police municipale d’agir. Chose que nous avons faite et au final, ils disent qu’ils ne sont pas compétents pour le faire», a confié la source de Kantigui.
C’est donc le lieu d’attirer l’attention des autorités communales afin qu’elles fassent respecter les textes, notamment l’arrêté fixant les prix des parkings au moins devant les établissements scolaires, les centres de santé et les pharmacies.

Kantigui
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