Une loi pour lutter efficacement contre le terrorisme au Sahel

Les députés du Conseil national de la Transition ont examiné en plénière, le samedi 19 décembre 2015, à Ougadougou et adopté 15 projets de loi. Il s’agit de la loi portant autorisation de ratification du statut de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire, de celle de la création du G5 Sahel et treize autres, relatifs à des accords adoptés dans le cadre de l’OUA/UA.
Les parlementaires du Conseil national de la Transition (CNT) ont été en plénière dans l’après-midi, du samedi 19 décembre 2015. De 13 heures à 14heures 40 minutes, après présentation de trois différents rapports par la Commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la défense (CAESED) de l’Assemblée nationale, suivie de débats. Les députés ont à l’unanimité adopté les quinze projets de loi inscrits à l’ordre du jour.  Il s’agit entre autres, du projet de loi portant autorisation de ratification du protocole de la Cour de justice de l’Union africaine, adopté à Maputo au Mozambique le 11 juillet 2003 ; de celui portant statut de l’Organisation islamique pour la sécurité alimentaire (OISA) adopté en Guinée Conakry en décembre 2013 et de la convention portant création du G5 Sahel adoptée à Nouakchott en Mauritanie, le 19 décembre 2014. Face aux défis sécuritaires que connaît la région sahélienne, au regard des sévices perpétrés par des groupes armés dans cette partie de l’Afrique. Les Chefs d’Etat du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad ont décidé de conjuguer leurs efforts, afin de se doter d’un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politique de développement et de sécurité. Ainsi, pour marquer leur adhésion à la politique commune de lutte contre le terrorisme et le développement économique, ces cinq pays ont créé le G5 Sahel. Ce groupe entend être la réponse aux questions sécuritaires qui troublent la quiétude des populations de cette zone de l’Afrique. En effet, le « pays des Hommes intègres » a signé la Convention portant création de l’institution mais ne l’avait pas encore ratifiée. A sa sortie de la plénière, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Moussa Nébié, s’est dit satisfait. «Le G5 Sahel a été créé en raison des menaces terroristes qui pèsent sur les pays situés dans cette zone en particulier le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad et sa ratification par notre pays démontre une fois de plus sa ferme volonté de lutter contre le fléau», a-t-il mentionné.
Kadi RABO

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