La présidence de sud africaine a annoncé hier mardi qu’elle ne quitterait pas la Cour pénale internationale (CPI), invoquant une « erreur » de communication du parti au pouvoir, l’ANC, concernant le mandat d’arrêt contre le président Vladimir Poutine pour crime de guerre en Ukraine.
« La présidence souhaite clarifier le fait que l’Afrique du Sud reste signataire du Statut de Rome », a annoncé la présidence sud-africaine. Cette clarification fait suite à « un commentaire erroné » du président Ramaphosa lors d’une conférence de presse.
« Le parti au pouvoir a tranché, estimant prudent que l’Afrique du Sud se retire de la CPI », avait déclaré Cyril Ramaphosa lors d’une conférence de presse à l’issue d’une visite du président finlandais Sauli Niinistö et faisant suite à une réunion du Congrès national africain (ANC).
La question de savoir si l’Afrique du Sud arrêtera Poutine est « à l’étude », avait ajouté le chef d’Etat sud africain, tandis que le Secrétaire général de l’ANC, Fikile Mbalula avait déclaré plus tôt en conférence de presse que le président russe Vladmir Poutine « peut venir à tout moment dans ce pays ».
Pretoria doit accueillir en août un sommet des BRICS, groupe de pays réunissant l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie, mais en tant que membre de la CPI, le pays est théoriquement censé arrêter le président russe s’il entrait sur son territoire.
Sidwaya.info