Economie mondiale: Le Burkina appelle à une réforme profonde de l’architecture financière internationale

Le premier sommet biennal pour une économie mondiale durable, inclusive et résiliente, s’est tenu le mercredi 24 septembre 2025, à New York, aux Etats-Unis d’Amérique en marge de la 80e Assemblée générale de l’ONU. Le Burkina Faso a appelé à une reforme du système financier international.

La situation économique du Burkina Faso est illustrative de celle des pays de la Confédération des Etats du Sahel et de toutes les autres nations confrontées au terrorisme. Mais, le gouvernement burkinabè mène la lutte à la fois sur le front du développement et de la sécurité. C’est ce qu’a fait savoir le ministre chargé des Affaires étrangères du Burkina, Karamoko Jean Marie Traoré, aux participants au premier sommet biennal pour une économie mondiale durable, inclusive et résiliente, s’est tenu le mercredi 24 septembre 2025, à New York, aux Etats-Unis d’Amérique en marge de la 80e Assemblée générale de l’ONU. En effet, a-t-il détaillé, pour protéger son peuple et préserver son intégrité territoriale, le pays des Hommes intègres a consenti une part substantielle de ses efforts à la défense et la sécurité. Le Burkina n’a pas eu tord, a-t-il souligné, car, ces impératifs sécuritaires produisent aujourd’hui des résultats tangibles, non seulement en termes de restauration de la paix, mais aussi de la reprise économique.

Construire une économie mondiale durable, inclusive et résiliente selon le ministre Traoré exige que “nous puissions opérer des choix audacieux et œuvrer pour une solidarité réelle”. C’est pourquoi, a-t-il revelé, le Burkina Faso souscrit pleinement à une réforme en profondeur de l’architecture financière internationale pour la rendre plus juste, plus représentative et plus réactive aux besoins des pays du Sud. Egalement, il souscrit à un réaménagement des mécanismes de la dette en vue de favoriser les investissements sociaux, à des pratiques plus souples, transparentes et équitables de la part des institutions bancaires multilatérales, afin qu’elles soutiennent réellement les priorités nationales au lieu d’imposer des conditionnalités déconnectées des réalités locales.

Enfin, le Burkina a-t-il soutenu souscrit à la mobilisation des ressources substantielles requises par an pour financer les développements et le respect des engagements pris en matière de justice climatique. “Le Burkina Faso avance avec dignité et courage sur le chemin de la résilience et du développement endogène” a clamé, haut et fort le ministre chargé des Affaires étrangères. La construction d’une économie mondiale durable, inclusive et résiliente ne doit pas être le privilège de quelques-uns, mais plutôt un droit pour tous, selon M. Traoré. Car, bâtir une prospérité protégée, partagée, c’est aussi bâtir la confiance entre les nations, consolider la paix et garantir la dignité de chaque peuple.

 

Abdel Aziz NABALOUM

emirathe@yahoo.fr

(Nwe York)

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