Dans le cadre de sa mission d’accompagnement et de facilitation des opérations douanières en lien avec les privilèges accordés aux ONG et associations, la direction générale des douanes, a échangé avec les acteurs sur lesdits avantages, le mercredi 30 juillet 2025 à Ouagadougou.
Des exonérations fiscales sur l’importation des biens et services sont accordées aux Organisations non gouvernementales (ONG), aux associations de développement et fondations intervenant au Burkina Faso. Mais les textes et lois en la matière sont méconnues par bon nombre des acteurs. Pour mettre tout le monde sur la même longueur d’onde, la direction générale des douanes a organisé un atelier d’échanges et de sensibilisation avec les membres du Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) ce 30 juillet 2025. Face au directeur général des douanes, Yves Kafando, les participants ont échangés sur les textes et lois en lien avec les facilités douanières qui leur sont accordées. Deux communications livrées au cours de cette rencontre ont porté sur les avantages douaniers et fiscaux accordés aux ONG et entités associatives et la procédure d’octroi des franchises douanières. Ainsi, « la rencontre a permis de réviser les bases légales relatives aux franchises douanières, aux exonérations et à la fiscalité applicables », a-indiqué le DG. Selon lui, ce dialogue s’est présenté comme un levier essentiel pour renforcer leur partenariat et garantir une application harmonieuse et efficace des engagements réciproques. Elle s’inscrit dans un contexte renouvelé des missions assignées à l’administration douanière. « Ensemble, nous avons le devoir de consolider le cadre de collaboration fondé sur la transparence, la confiance mutuelle et la compréhension commune des régimes douaniers particuliers, car elle assure non seulement la mise en œuvre de la législation douanière et fiscale, mais également le suivi rigoureux des exonérations accordées aux ONG et associations », a-t-il souligné.
Plus de 400 ONG bénéficient des exonérations
A entendre la directrice du partenariat avec les ONG, associations de développement et fondations du Burkina Faso, Alimatou Zongo, elles bénéficient d’un certain privilège fiscal et douaniers lié à l’importation des biens et services. « Nous sommes plus de 400 ONG et associations qui bénéficient des facilitations réduites sur les immatriculations temporaires et les importations. Une contrepartie de l’Etat pour nous permettre d’intervenir pour le bonheur des populations bénéficiaires. Ces facilités sont faites grâce aux conventions signées avec l’Etat et agréments entre l’Etat et certaines faitières », a ajouté Mme Zongo. Et M. Kafando de poursuivre que grâce à ces conventions, les ONG bénéficient d’une taxation privilégiée et réduite. « Il était de bon ton que nous puissions vulgariser les textes en la matière, les mettre à leur disposition pour qu’ils puissent comprendre », a -t-il relevé. Pour la directrice du partenariat avec les ONG, associations de développement et fondations du Burkina Faso, cette rencontre est donc une réponse directe aux préoccupations exprimées par les ONG partenaires sur l’application des textes en matière d’exonération. Lesquelles mesures ont pour finalité d’encourager et de soutenir nos actions au service du développement du Burkina Faso. « Ces échanges nous ont permis non seulement de mieux comprendre les dispositifs réglementaires existants en matière de franchises douanières au profit des ONG et fondations, mais aussi de lever les éventuelles difficultés rencontrées dans leurs mises en œuvre », a-t-elle fait comprendre.
Fleur BIRBA