Le Xinjiang pour faire diversion

La région autonome ouïghoure du Xinjiang, située dans le nord-ouest de la Chine, jadis en proie au terrorisme, est parvenue, à travers une stratégie efficace de dé-radicalisation par l’éducation et la formation, à endiguer le fléau. De nos jours, la sécurité est revenue dans cette partie du pays et les initiatives de développement s’y portent bien. Mais depuis quelques années, sous le prétexte fallacieux de défendre les droits de l’homme, certains médias, chercheurs et responsables politiques occidentaux dénigrent l’action du gouvernement chinois dans cette région. S’érigeant en donneurs de leçons, ils n’hésitent pas à brandir des preuves fabriquées de toutes pièces pour montrer que les droits des Ouïghours musulmans sont littéralement piétinés au Xinjiang. Une attitude qui rappelle celle de l’ancien secrétaire d’État américain Colin Powell qui avait brandi une petite bouteille à l’Assemblée générale des Nations Unie en 2001 comme la preuve que l’Irak détenait des armes de destruction massive. Et le sésame était obtenu par les Etats-Unis pour envahir l’Irak. Au finish aucune trace des fameuses armes de destruction massive n’a été prouvée. Aujourd’hui, la question du Xinjiang est utilisée comme un alibi pour attiser des rivalités stériles contre la Chine qui est résolument tournée vers la réalisation de l’épanouissement de son peuple. Surpris par le développement spectaculaire de l’Empire du milieu, certains pays occidentaux recourent à toutes sortes d’arguties pour le rabaisser au rang d’un Etat peu regardant des droits humains. Comme s’ils étaient exempts de reproches en matière de respect des droits de l’homme, ils s’acharnent contre un pays qui a fait de la lutte contre la pauvreté une priorité de développement.

 

« Le droit à une vie meilleure »

Ces contempteurs de la Chine sont allés jusqu’à appeler au boycott du coton produit au Xinjiang sous prétexte qu’il est le fruit d’un travail forcé. Les autorités chinoises pouvaient-elles rester sans réagir à ce qui ressemble à tout point de vue à une campagne de dénigrement ? Absolument pas ! C’est pourquoi la Chine, soucieuse de préserver et de défendre sa souveraineté, a pris des sanctions contre les propagateurs européens de ces informations tendancieuses.

Comme le stipule la Charte des Nations-Unies, la non-ingérence dans les affaires internes d’un pays est un principe inviolable des relations internationales. Aucune nation, si puissante soit-elle, ne peut se prévaloir le droit de dicter sa loi à une autre. Les relations entre Etats sont bâties sur les bases de respect mutuel, de consultations et de concertations. Pourquoi certains voudraient-ils s’arroger le statut de régents du monde alors qu’ils foulent au pied le droit international ? Ces agissements frisent une condescendance qui ne devrait plus avoir cours dans les relations entre Etats. Continuer à provoquer la Chine de cette manière est à la limite ridicule et ne pourra l’empêcher d’avancer résolument dans sa quête d’une vie meilleure pour tous. Le propos du président Chinois, Xi Jinping, à l’occasion du symposium du 70e anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme est assez édifiant sur la position de son pays à propos des droits de l’homme. « Le droit à une vie heureuse est le plus grand droit de l’homme. La Chine applique un concept des droits de l’homme centré sur le peuple et considère les droits à l’existence et au développement comme les droits fondamentaux primaires. En renforçant de manière coordonnée les droits des Chinois sur les plans économique, politique, culturel, social et écologique et en prenant toute sa part dans la gouvernance mondiale des droits de l’homme, elle a accompli un travail excellent en la matière », avait-il souligné. C’est dans cette dynamique que le pays est arrivé à éradiquer en 2020 la pauvreté absolue et d’avancer vers l’édification intégrale de la société de moyenne aisance et l’enrichissement commun.

Le paternalisme et l’arrogance de certains pays occidentaux envers la Chine reflètent à tout le moins cette pensée de Victor Hugo : « Vous avez des ennemis ? Mais c’est l’histoire de tout homme qui a fait une action grande ou crée une idée neuve. C’est la nuée qui bruit autour de tout ce qui brille. Il faut que la renommée ait des ennemis comme il faut que la lumière ait des moucherons. Ne vous en inquiétez pas, dédaignez ! Ayez la sérénité dans votre esprit comme vous avez la limpidité dans votre vie ». Oui, l’important pour la Chine, c’est poursuivre sa quête d’un développement harmonieux dans la sérénité. Contrairement à ceux qui pensent qu’il faut dominer et humilier les autres pour se sentir forts.

Karim BADOLO

 

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