Le bureau consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso a échangé avec le ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale sur les préoccupation du secteur privé, le lundi 17 mai 2021.
La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a accueilli un hôte particulier, dans la matinée du lundi 17 mai 2021. Il s’agit du ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré. Il s’est entretenu avec le bureau de la CCI-BF avec à sa tête, son président, Mahamadi Savadogo, le lundi 17 mai 2021, autour de la question de la réconciliation nationale. Pour le président de la Chambre de commerce, la visite du ministre d’Etat ouvre l’espoir d’une prise en compte des préoccupations du secteur privé dans le processus de réconciliation nationale et de cohésion sociale.
«Les évènements sociopolitiques, notamment la mutinerie de 2011 et les évènements de 2014/2015 ont occasionné de nombreux dommages au secteur privé qui ont été documentés et déposés auprès du gouvernement. Nous souhaitons que le ministre d’Etat s’approprie ce dossier et veille à ce que des solutions soient trouvées », a-t-il déclaré. Pour M.Savadogo, il y a urgence à trouver des solutions, car de nombreux commerçants de différentes catégories sont en faillite du fait de ces situations. Une situation dont M. Diabré dit avoir conscience. Il a renchéri, qu’au-delà des chiffres, ces évènements constituent des drames humains pour des entrepreneurs qui souhaitaient pourtant créer de la richesse dans le pays.
« Nous voulons réaffirmer l’engagement du président du Faso à trouver des solutions appropriées à ce problème dont nous connaissons l’importance et l’urgence », a-t-il martelé. Toutefois, le ministre Diabré a soulevé l’importance de la disponibilité des ressources financières pour l’indemnisation. Le bilan établi par la Chambre de commerce, avec l’accompagnement de la police et la gendarmerie nationales, fait état de 126 entreprises directement touchées à la suite de l’insurrection de 2014 et la réaction au putsch manqué de 2015. Quant aux pertes, elles sont évaluées à 66 milliards FCFA et 7000 emplois directs et indirects.
Nadège YE