Sa compagne perd la vie dans une attaque terroriste

Kantigui a été alerté d’un fait insolite à la suite de l’attaque terroriste, perpétrée dans la nuit du lundi 30 septembre au mardi 1er octobre 2019, contre la gendarmerie de Coalla, dans la province de la Gnagna, région de l’Est. Selon certaines indiscrétions, les deux tourtereaux «montaient la garde» ensemble quand l’attaque est survenue. Il est revenu à Kantigui, que la compagne du gendarme a été mortellement atteinte par les balles des assaillants, pendant que son amoureux prenait ses jambes à son cou. Kantigui déplore cet incident, quand bien même il se réjouit de la relative accalmie dans la région de l’Est, à la suite de l’opération Otapuanu. Toutefois, Kantigui appelle les forces de défense et de sécurité à la vigilance face à un ennemi aussi invisible qu’imprévisible.

Un handicapé visuel, victime de discrimination ?
Kantigui a reçu un handicapé visuel, du nom de Karim Bagagnan, qui dit avoir été victime d’une discrimination aux concours de recrutement sur mesures nouvelles des Instituteurs adjoints certifiés (IAC), session de 2019. Selon l’infortuné, il a déposé ses dossiers et aurait reçu un récépissé présenté à Kantigui. Mais grande a été sa surprise lorsqu’à la veille, il s’est rendu compte que son nom ne figurait pas sur la liste des candidats. Néanmoins le jour «J», il se serait rendu au centre de composition, pour s’entendre dire que sa candidature n’a pas été retenue en raison de son handicap visuel, alors qu’il n’a reçu aucune notification dans ce sens. Pourtant, le diplômé de l’école privée de formation des enseignants du primaire de l’Académie de Ouagadougou soutient mordicus que le communiqué l’autorisait à prendre part au concours. Il a même signifié à Kantigui, que des handicapés visuels sont recrutés depuis quelques années aux concours des IAC pour dispenser le savoir dans des écoles pour déficients visuels. C’est pourquoi, il dénonce cette discrimination dont il a été l’objet et appelle les autorités en charge de la question à le rétablir dans ses droits.

Quand la monnaie se vend
De retour d’un bref séjour dans le Sourou, Kantigui a fait une escale à Yako où il a assisté à un phénomène qui prend de l’ampleur sous nos cieux. En effet, il a été le témoin d’un «business» qui consiste à vendre la monnaie à celui qui en a besoin. Par exemple, pour avoir la monnaie de 100 000 F CFA, le demandeur doit payer 1% du montant, soit 1 000 F CFA. Kantigui a été par ailleurs informé, que le phénomène a cours dans la capitale depuis belle lurette. Selon l’interlocuteur de Kantigui, ce sont surtout les débits de boisson qui sont les grands demandeurs de monnaie. Ainsi, ceux-ci s’attachent les services de jeunes qui cherchent la monnaie pour venir les servir contre intérêt. Même si à première vue, ce business ne pose aucun problème, Kantigui s’inquiète de ce qu’il soit source d’inflation et un circuit de blanchiment d’argent.

ISTIC : sortie de la première cuvée de communicateurs
Dans sa quête de l’information, Kantigui, a eu vent de la sortie prochaine de la première promotion de communicateurs formés à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC). De ce qui est parvenu à Kantigui, cette sortie concerne 112 admis, composés de 65 conseillers, journalistes, et techniciens, dont certains ont été formés en 30 mois et d’autres en 24 mois. C’est une première pour ce creuset de la formation des professionnels des médias créé en 1974, avec en prime une cérémonie de sortie de promotion, prévue le 12 octobre prochain et qui pourrait être parrainée par le président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé.

Kantigui
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