Après avoir passé la phase des poules sans anicroches dans le groupe le plus relevé de la compétition (Egypte, Afrique du Sud, Cameroun) les Etalons cadets ont entamé les matchs à élimination directe pied au plancher en venant à bout de la Zambie par le score tennistique de six à un.

Indépendamment de tout chauvinisme ou de nombrilisme de mauvais aloi et en jetant une vue d’ensemble sur tous les matchs joués et nonobstant les aléas du sport, les garçons de coach Barro se posent en favoris légitimes du tournoi. La solidité du bloc équipe conjuguée à la discipline tactique et au sens du coaching affiné du team managérial nous permettent de l’affirmer sans trop frémir. Oscar Barro a su mettre en place, en dépit des « conjectures » de l’IRM, une équipe vaillante et bien équilibrée où le maitre-mot est le primat du collectif avec un respect strict de ce 4-4-2 à plat où le pressing et le contre- pressing sont effectués par tous, à commencer par Lookmann Tapsoba, premier attaquant mais surtout premier défenseur.

Avec le jeu de transition rapide devenu le label du football burkinabè, son équipe arrive très vite dans les zones défensives adverses, servie par des pistons de qualités
notamment Junior Bara et des latéraux de devoir. Ce n’est pas faire injure aux
Etalons A que de dire que les cadets ressortent plus promptement et plus
proprement les ballons qu’eux. On nous dira que les jeunes sont insouciants, mais, la patte de l’entraineur n’y est pas étrangère. Les équipes que Barro a dirigées se sont toujours caractérisées par leur bonne tenue et, l’exemple le plus illustratif reste les Fonctionnaires de Bobo qui lui doivent leur dernier titre.

Instituteur de formation, Oscar Barro est un éducateur dans l’âme qui sait motiver
ses troupes comme personne. Avec son adjoint Mahamadi Bagué et l’iconoclaste Raymond Dagba Papy il a, à ses côtés, des motivateurs intelligents. En football comme partout ailleurs l’esprit d’équipe et l’intelligence sont les premiers ingrédients de la réussite et cette équipe les a. Alors oui, elle peut aller au bout même s’il faut se méfier des excellents manieurs de balle que sont les maliens et les marocains qui ont l’avantage du terrain sans oublier les ivoiriens qui disposent d’un artificier de classe. Le tournoi reste donc open
mème si notre cœur bat pour les étalons. Alors haut les cœurs pour la victoire finale.

Boubakar Sy

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