La deuxième journée de la 14ème édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), a débuté avec les exposés du panel 3, ce jeudi 2 octobre 2025.
Les communications, dans le cadre des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) 2025, se sont poursuivies ce jeudi 2 octobre. Les travaux de la journée ont débuté avec les exposés du 3e panel constitué de trois communications. Ce sont « Le cadre règlementaire au Burkina face à la guerre de l’information », « Enjeux conjoncturels et défis structurels communicationnels au Burkina Faso » et « Enjeu de sens du FESPACO : dimension panafricaine et enjeu géopolitique ». Ils ont été respectivement présentés par l’ancien président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, l’enseignant-chercheur à l’Université Joseph Ki-Zerbo, Doumbo Gautier Yé et le doctorant en sémiotique, Xavier Sandouidi.
Abdoulazize Bamogo a souligné, dans son exposé, la complexité pour le régulateur de pouvoir mieux assurer une présence sur les plateformes numériques car il n’en est propriétaire. Pour lui, les propriétaires de ces plateformes fixent des mécanismes de régulation en fonction de leurs intérêts économiques. Le communicateur a donc recommencé de doter les structures de régulation en outils techniques et de renforcer leurs capacités en matière de régulation numérique. Il a aussi invité les citoyens à contribuer à cette œuvre en dénonçant les publications malveillantes. M. Bamogo a par ailleurs exhorté les professionnels de l’information et de la communication à une présence active sur les réseaux sociaux en vue de contrecarrer les dérives.
Le deuxième communicateur a indiqué que les médias jouent un rôle important à travers le formatage des esprits et en orientant la société. Le doctorant en sémiotique, Xavier Sandouidi, a clos le 3e pannel avec sa communication relative au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Selon lui, le festival est un outil de communication qui vise à promouvoir la souveraineté des pays africains et ceux du sahel en particulier. Il a ajouté que le FESPACO est un moyen de résilience et de diplomatie culturelle pour les Etats sahéliens. Pour ce faire, ce communicateur a estimé les acteurs du festival doivent relever les défis financiers, médiatiques et confédéraux qui s’imposent à la biennale du cinéma africain.
Yacouba Belem
Noufou Sawadogo