Il est parvenu à Kantigui que les habitants de Bittou, ville frontalière avec le Togo, peinent à payer leurs factures d’électricité à l’Agence locale de la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL). En effet, selon les explications de la source de Kantigui, un seul client peut faire plus de 15 mn à la caisse, ce qui occasionne de longues files d’attente. A chaque fois, la non-fiabilité du système informatique leur est servie comme raison. La population qui assimile cette situation à de la négligence, indexerait plutôt l’inefficacité de l’agent de guichet. Dans un contexte où le temps est de l’argent comme le disent les Anglais, Kantigui invite la SONABEL à trouver une solution à ce problème.
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Deux présumés trafiquants de peaux de félins à la barre
Le 17 décembre 2018, la Direction des opérations du ministère de l’Environnement a interpellé deux présumés trafiquants de peaux de panthères et de lions à Ouagadougou, avait appris Kantigui. Une année après, ces présumés trafiquants seront à la barre, aujourd’hui mercredi 27 novembre 2019 au Tribunal de grande instance de Fada N’Gourma. Il a été soufflé à Kantigui que ces délinquants encourent une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans et une amende d’environ 5 millions F CFA. Kantigui se souvient également que le 19 juillet dernier, quatre personnes ont été interpellées à Ouagadougou en pleine tentative de commercialisation de 20 peaux de crocodiles. Et le 31 du même mois, c’était deux autres personnes qui ont été appréhendées dans la capitale, au moment où elles voulaient écouler des ivoires d’éléphants. Kantigui note que ces opérations ont été menées par la Direction des opérations du ministère en charge de l’environnement avec l’appui de l’ONG Conservation Justice/ Eagle.
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Des oiseaux de mauvais augure
C’est avec amertume que Kantigui a appris l’annulation d’un grand forum qui était prévu se tenir à Ouagadougou les prochains jours. Selon la source de Kantigui, cet évènement qui devait réunir un grand nombre de représentants de haut niveau de divers horizons a été annulé à cause de la situation sécuritaire au Burkina Faso. Le principal motif évoqué est la récente attaque perpétrée contre la compagnie minière canadienne SEMAFO, dans la région de l’Est.
Cette information a laissé Kantigui pantois, lui qui croit que la vie doit se poursuivre malgré les actes ignobles des ennemis du peuple. Il estime que la décision des organisateurs de l’activité est inappropriée, car certains d’entre eux vivent au Burkina malgré ces mêmes attaques et continuent de vaquer à leurs occupations quotidiennes. Et tant que cela est possible, il n’y a pas de raison de ne pas tenir des rencontres à Ouagadougou.
D’ailleurs, Kantigui n’avait pas fini de lire la note d’annulation qu’il recevait une autre plutôt réconfortante. En effet, cette dernière annonçait que l’Agence américaine de notation S&P Global ratings a confirmé la note B/Stable/B du pays des Hommes intègres. Une note qui prédit une stabilité politique, une consolidation budgétaire progressive et la poursuite d’une croissance économique soutenue au cours des douze prochains mois.
Kantigui se demande alors à quoi jouent certains partenaires qui, au lieu d’exprimer leur soutien au pays en ces moments difficiles, se comportent en oiseaux de mauvais augure.
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Vers un quota jeunes aux élections ?
Dans ses fouilles, Kantigui est tombé sur un document portant sur un avant-projet de loi sur le quota de jeunes à égalité de genre aux élections législatives, municipales et aux autres postes nominatifs au Burkina Faso. Ledit document, a pu lire Kantigui, porte le sceau de la promotion PYPA 2019 (Programm for young politicians in Africa). Il est issu de deux formations de 45 jeunes des partis politiques issus du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Togo. A la suite à ces ateliers, la promotion de chaque pays devait élaborer et exécuter un mini projet. « Ainsi la promotion PYPA 2019 du Burkina Faso a décidé de faire un plaidoyer afin de contribuer à améliorer la participation des jeunes (aux instances décisionnelles, ndlr), à travers l’institution d’une loi », précise le document. Pour ce faire, un atelier d’amendement et d’adoption de l’avant-projet de loi se tiendra, le vendredi 29 novembre 2019 à Ouagadougou. Kantigui espère qu’il en sortira un document de référence à soumettre à qui de droit, pour permettre à la jeunesse burkinabè d’apporter une contribution conséquente à l’animation de la vie politique et institutionnelle.
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L’association des femmes juristes fête ses 25 ans
Kantigui a appris que les membres de l’Association des femmes juristes du Burkina Faso (AFJ/BF) s’active pour marquer d’une pierre blanche son 25e anniversaire. L’événement prévu, le 29 novembre prochain à Ouagadougou, a-t-on dit à Kantigui, porte sur le thème : « Vingt-cinq ans dans la promotion des droits humains : acquis et perspectives ». Dans un contexte sécuritaire aussi difficile, Kantigui souhaite que le fruit des réflexions puisse profiter à la femme, de façon générale, et au pays en matière de lutte contre le terrorisme.
Kantigui
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