Lutte contre la corruption

Le Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC) a organisé une cérémonie de remise de prix aux lauréats de la 13e édition du jeu-concours de la bande dessinée «Kouka», le samedi 5 octobre 2019, à Ouagadougou.

Le Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC) veut encourager les plus jeunes à s’engager dans la lutte contre la corruption. A cet effet, il a organisé la 13e édition du jeu-concours dénommé «la bande dessinée Kouka», dont la remise des prix a eu lieu le samedi 05 octobre 2019, à Ouagadougou. Sur 2154 candidats enregistrés au départ, 26 meilleurs élèves ont été récompensés. Les lauréats ont reçu différents prix composés de fournitures scolaires, des sommes d’argent allant de 25000FCFA à 100000FCFA, des attestions et deux vélos destinés aux deux premiers du primaire et du secondaire. La lauréate du 1er prix du primaire, Sirima Gnanko Esther, de Banfora Centre «B», a affirmé être «très heureuse» de recevoir son prix. «Je dirai à mes camarades de faire comme moi, de lutter contre la corruption et éviter tout acte de corruption», s’est-elle exprimée. Le gagnant du secondaire, Djerma Issa Philippe Armel, de l’établissement CSNDA de Gaoua a, pour sa part, indiqué qu’il a pris part au jeu-concours KOUKA du fait qu’il est «formateur» et permet de connaître plus sur la corruption et sur les mauvaises pratiques. «Avec ce 1er prix, je vais essayer de sensibiliser mon entourage à la corruption et leur faire comprendre qu’elle ralentit le développement du pays», a-t-il laissé entendre. Le secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo a, quant à lui, fait savoir que le thème développé cette année a concerné la corruption dans le secteur de la santé. «Le scénario s’est notamment axé sur les cas de racket des malades ou de leurs accompagnants par les agents de santé, la vente parallèle des médicaments par lesdits agents, les surfacturations des coûts des prestations médicales ainsi que les actes de favoritisme», a-t-il poursuivi. M. Nacanabo a par ailleurs souligné que l’activité qui s’inscrit dans le cadre de l’éducation citoyenne de la jeunesse burkinabè à travers le divertissement, connaît la participation de milliers de jeunes. Pour conclure, le secrétaire exécutif a invité les acteurs du système éducatif à bannir les mauvaises pratiques telles que la vente des places dans les établissements et les détournements ou autres prélèvements.

Estelle WANGRE
(Stagiaire)

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