Le nouveau directeur général de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive (ANPFI), Wango Fidèle Yaméogo, a été installé dans ses fonctions, le lundi 20 janvier 2025, à Ouagadougou, par le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Vieux Rachid Soulama.
L’inspecteur du trésor, Wango Fidèle Yaméogo, est le tout premier directeur général de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive (ANPFI). Nommé en Conseil des ministres, le 9 janvier 2025, M. Yaméogo a été installé dans ses nouvelles fonctions par le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Vieux Rachid Soulama, le lundi 20 janvier 2025, à Ouagadougou, en présence des collaborateurs, partenaires, parents amis et connaissances.
Née de la fusion du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) et du Secrétariat technique pour la promotion de l’inclusion financière (ST/PIF) suivant la volonté du gouvernement de rationaliser les structures administratives, l’ANPFI a pour mission le renforcement des capacités de financement des prestataires de services financiers, l’accès et l’utilisation des produits et services financiers par les populations vulnérables et les PME, la protection des consommateurs des services financiers. Jusque-là directeur général du
FONAFI, Wango Fidèle Yaméogo a, à l’entame de son premier discours après son installation, traduit sa reconnaissance au ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, et à la ministre déléguée chargée du budget, Fatoumata Traoré, pour la confiance placée en sa personne pour conduire cette agence. Bien qu’il ne soit pas en terrain inconnu, il a la pleine mesure de l’ampleur de la tâche et de l’étendu des défis à relever dans mission d’opérationnalisation de la politique du gouvernement burkinabè en matière d’inclusion financière.
Il s’agit de mobiliser toutes les énergies et compétences afin de contribuer à réaliser ce rêve d’« un Burkina Faso où chaque agriculteur, chaque commerçant, chaque étudiant peut accéder, à tout moment et en tout lieu, à un outil financier qui transforme ses rêves en réalités. Un Burkina où personne n’est laissée pour compte, où la finance devient un levier de dignité et d’autonomisation ». « Cette vision de nos plus hautes autorités n’est pas un simple idéal. Elle est une responsabilité, une ambition, et surtout, une mission confiée à l’ANPFI que nous avons l’insigne honneur d’opérationnaliser », a-t-il souligné. Pour y arriver, il lui revient d’insuffler une dynamique devant permettre à l’ANPFI de coordonner avec succès la mise en œuvre de la politique générale du gouvernement en matière d’inclusion financière, de promouvoir des outils techniques pour intégrer l’inclusion financière dans les politiques publiques, mettre à disposition des lignes de crédit adaptées aux besoins des populations vulnérables et des PME, de renforcer l’éducation financière, protéger les consommateurs et favoriser l’innovation à travers des produits financiers adaptés aux réalités locales.
Faire équipe pour relever les défis

« Nous travaillerons avec détermination pour atteindre les objectifs fixés et renforcer la confiance de toutes les parties prenantes. Je m’engage particulièrement à faire de l’ANPFI un levier de transformation économique et sociale », a confié Monsieur Yaméogo, qui ne doute pas que l’ANPFI peut devenir une référence en matière d’inclusion financière en Afrique, pour le bonheur des Burkinabè. Pour peu que l’ensemble des collaborateurs se débarrassent de leurs doutes et libèrent tout leur potentiel, foi du directeur général de l’ANPFI. « Vous êtes les artisans du succès de cette nouvelle structure. Votre expertise, votre engagement et votre sens du service public seront les piliers de notre réussite. Ensemble, cultivons un esprit de cohésion et de collaboration pour répondre efficacement aux attentes de nos bénéficiaires», a-t-il lancé à ces collaborateurs.
Mais sans oublier les partenaires externes et stratégiques dont le rôle est également déterminant dans la réussite de la mission de l’ANPFI.
Le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Vieux Rachid Soulama, pour sa part, ne doute point de la capacité de M. Yaméogo à mobiliser les hommes et les femmes pour l’atteinte des résultats escomptés, au regard de ses qualités humaines, ses capacités managériales et de ses compétences techniques.
Si ce changement institutionnel suscite souvent des inquiétudes, M. Soulama a rassuré les agents issus des deux structurés fusionnées qu’il s’inscrit dans la dynamique de recherche de l’efficacité dans la mise en œuvre de la politique gouvernementale. Tout en félicitant le ST/PIF pour le gigantesque travail abattu dans la promotion de l’inclusion financière, il a appelé le personnel à faire équipe dans l’accomplissement de la mission confiée à l’ANPFI. Dans la même veine, l’ancien ST/PIF, Lin Hien, a appelé ses collaborateurs à accompagner l’équipe dirigeante de à l’ANPFI, à œuvrer à l’opérationnalisation de cette nouvelle vision du gouvernement dont l’objectif n’est d’autre que d’offrir de nouveaux outils pour la promotion de l’inclusion financière au Burkina Faso. Tout comme le secrétaire du ministère, Fidèle a rendu hommage à M. Hien. « Sous sa direction et grâce à l’implication de femmes et d’hommes dévoués, cette structure a permis de coordonner efficacement la mise en œuvre de la Stratégie nationale de la finance inclusive (SNFI 2019-2023) au point d’enregistrer des résultats encourageants, notamment un taux d’inclusion financière autour de 80% de la population adulte en 2023, un jalon historique pour notre pays », a-t-il
laissé entendre.
Mahamadi SEBOGO