Dialogue politique Burkina-UE : la 16e session analyse l’état de la coopération

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, représentant le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela a présidé la 16e session du dialogue politique entre le Burkina Faso et l’Union européenne et ses Etats membres ,le mardi 28 février 2023, à Ouagadougou.

Le dialogue politique est un cadre de plaidoyer pour le Burkina Faso à plus d’actions multidimensionnelles et génératrices de transformations à fort impact sur le quotidien des populations. C’est dans cette optique que le pays tient et de façon régulière des sessions sur l’état de sa coopération. C’est à cette tradition que le gouvernement burkinabè a sacrifié à l’occasion de la 16e session du dialogue politique avec l’Union européenne et ses Etats membres, le mardi 28 février 2023, à Ouagadougou. Présidée par le ministre d’Etat, ministre en charge de la fonction publique, du travail et de la protection sociale Bassolma Bazié, représentant le Premier ministre Apollinaire Joachimson de Tambela, la rencontre a eu pour objectif de faire le bilan des engagements pris de part et d’autre et d’analyser l’évolution de la situation sociopolitique et humanitaire. Dans le discours d’ouverture du chef du gouvernement, le ministre d’Etat Bassolma Bazié a rappelé que les actes terroristes ont entrainé, selon le Conseil national de secours d’urgence (CONASUR), 1 850 293 Personnes déplacées internes (PDI) à la date du 1er janvier 2023, avec 6 253 écoles fermées et 160 services de santé fermés. Toute chose qui a amené, a-t-il dit, le Burkina Faso dans son élan de résilience, à adopter le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD) axé sur quatre piliers prioritaires.

Il s’agit de la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’Etat et l’amélioration de la gouvernance et la réconciliation nationale. « La situation exceptionnelle que vit mon pays requiert un plan d’actions aussi ambitieux et réaliste dont l’implémentation exige un soutien franc, constant et approprié de tous les partenaires et amis du Burkina Faso au nombre desquels, l’UE et ses états membres occupent une place de choix », a-t-il affirmé. Pour la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’étranger ,Olivia Rouamba ,à travers le référentiel PA-SD, les échanges vont être francs et constructifs sur les questions d’intérêt d’ordre politique, socio-économique ,sécuritaire et humanitaire. En plus de ces questions prioritaires, la cheffe de la diplomatie burkinabè a indiqué que les différentes thématiques qui vont être abordées doivent prendre en compte la priorité du gouvernement de la Transition et aussi des suggestions qui pourraient être faites par l’UE de sorte à tirer le bénéfice de part et d’autre. Mais, Olivia Rouamba a insisté que la question sécuritaire est au cœur des préoccupations du pays des Hommes intègres. Elle a informé que la partie burkinabè est tout disposée et disponible à collaborer franchement sur les secteurs clés qui sont les siens. Quant au directeur général adjoint pour l’Afrique au service européen pour l’action extérieure ,Bernard Quentin, il a déclaré que le programme d’action pour la stabilisation et le développement est déjà un excellent cadre dans lequel les deux parties peuvent travailler. Bernard Quentin a souhaité que la Transition soit un succès dans ce qu’elle s’est proposé elle-même de réaliser et a assuré de la présence de l’UE à ses côtés pour la réalisation de tous ses objectifs.

Synthèse de Paténéma Oumar OUEDRAOGO

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