L’évaluation des membres du gouvernement s’affirme comme une marque distinctive de la Transition. Dans un contexte de défis sécuritaires et économiques majeurs, cet exercice qui s’inscrit dans une dynamique de bonne gouvernance et de redevabilité constitue une avancée significative dans la gestion de la chose publique.
A l’image des années précédentes, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a procédé à l’évaluation des différents ministres, du 13 au 15 février 2025. Un exercice reposant sur un processus rigoureux au service de l’efficacité, étant donné que l’évaluation des contrats d’objectifs s’appuie sur des critères objectifs et mesurables, portant sur la mise en œuvre des politiques publiques et l’atteinte des résultats assignés à chaque département ministériel.
Elle vise à garantir une gouvernance performante où chaque ministre est appelé à rendre compte de son action, en parfaite adéquation avec les aspirations du peuple burkinabè. Il s’agit là de jauger son engagement au service de la patrie. Avec une performance moyenne de 88,33% enregistrée en 2024, les résultats de cette évaluation traduisent une réalité indéniable : chaque membre du gouvernement a joué sa partition avec engagement, détermination et patriotisme.
Dans un contexte marqué par la lutte acharnée contre l’insécurité, la relance économique et la résilience sociale, les ministres ont su faire preuve de pragmatisme et d’abnégation. Loin d’être un simple exercice de formalité, cette évaluation met en lumière les efforts consentis, les défis relevés et les succès engrangés dans divers secteurs stratégiques. Les performances ont été à la hauteur des attentes avec des avancées notables sur plusieurs fronts.
Le sens de la responsabilité et l’obligation de résultats servent désormais de boussole à l’action gouvernementale. Ainsi, la Sécurité et la Défense ont enregistré une reconquête progressive des territoires, le renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). L’Action humanitaire s’est illustrée dans la prise en charge accrue des Personnes déplacées internes (PDI) et des initiatives visant à améliorer leur résilience. L’Economie et les Infrastructures ont enregistré une dynamique de relance avec des chantiers de développement socio-économique stratégiques et des politiques visant à soutenir les secteurs productifs. Pour leur part, la Justice et la gouvernance ont affiché une volonté affirmée de transparence et de lutte contre la corruption, avec des réformes structurelles en vue d’assainir l’administration publique.
Le cap est donc maintenu malgré les adversités. Nonobstant les contraintes multiples, l’équipe gouvernementale n’a jamais faibli dans son engagement. Ni la pression sécuritaire, ni les difficultés économiques n’ont entamé la volonté de servir la Nation avec honneur et loyauté. Cette évaluation prouve que, même dans les épreuves, un gouvernement déterminé, au service du peuple, peut inscrire son action dans une logique d’efficacité et de résultats concrets.
Auréolé des résultats probants de l’année dernière, le gouvernement suscite un horizon d’espoir, les performances enregistrées constituant un socle solide pour un avenir meilleur. Avec une gouvernance fondée sur la rigueur et l’efficacité, l’espoir d’un mieux-être pour les Burkinabè se dessine. Les acquis engrangés doivent être consolidés et les défis restant à relever exigent un engagement renouvelé pour répondre aux attentes du peuple.
En affichant une note globalement satisfaisante à l’action gouvernementale, cette évaluation vient confirmer que la gestion du pays est sur la bonne trajectoire. L’exigence de redevabilité instaurée par la Transition est une démarche salutaire qui renforce la confiance du peuple en ses dirigeants. Plus qu’une simple appréciation, elle est un levier essentiel pour assurer la continuité d’une gouvernance au service du bien commun.
Assetou BADOH