Le gouverneur du Centre-Ouest, Jean Yves Béré et le haut-commissaire du Boulkiemdé, Salimata Ouédraogo, à la tête d’une délégation se sont rendus, jeudi 6 février 2024 à la salle polyvalente de Koudougou où l’étudiant Réné Séré a trouvé la mort à la suite d’un mouvement de panique pendant les cours.
Au lendemain de l’inhumation de l’étudiant Réné Séré qui a trouvé la mort, le 4 février 2025, à la suite d’un mouvement de panique pendant les cours à la salle polyvalente de Koudougou, le gouverneur du Centre-Ouest, Jean Yves Béré, le haut-commissaire du Boulkiemdé, Salimata Ouédraogo et les responsables de l’Université Norbert-Zongo (UNZ) se sont rendus sur les lieux du drame, le 6 février 2025. Selon les témoignages recueillis tout serait parti d’un bruit ressemblant à celui d’un effondrement du bâtiment et les étudiants cherchaient à s’échapper. L’infortuné aurait malheureusement fait le choix de briser la vitre de la salle située à l’étage pour se défenestrer. Ce qui lui a causé des blessures graves et finalement, il en a succombé. Pour le gouverneur, l’objectif de cette visite est de faire un constat et ouvrir une enquête avec l’appui des autorités compétentes en la matière afin de prendre des mesures nécessaires pour la quiétude au sein de la communauté universitaire. « Pour le moment, il est difficile de savoir avec exactitude ce qui est à l’origine de ce bruit », a-t-il fait savoir. Le président de l’UNZ, Pr Issa Abdou Moumoula, a, pour sa part, indiqué que cette visite se veut l’expression de la compassion à l’endroit de la communauté universitaire à commencer par les étudiants.
« Nous déplorons ce qui s’est passé », a poursuivi Pr Moumoula et « nous avons suspendu les cours qui se déroulaient dans cette salle polyvalente, en entendant que des investigations plus poussées puissent déterminer l’origine du bruit qui a causé la panique ayant malheureusement entrainé le décès de l’étudiant en Science de la vie et de la terre ». En ce qui concerne, le bruit les uns ont déclaré qu’il venait de l’extérieur et certains s’étaient précipités hors de la salle pour savoir ce qui se passaient à l’extérieur et les autres qui étaient à l’extérieur de la salle voire en dehors de la cour ont eu l’impression que le bruit venait de l’intérieur. « A ce stade, il est difficile de dire exactement ce qui s’est passé et il faut attendre les investigations », a expliqué M. Moumoula.
A la réponse de savoir comment l’étudiant a reçu ses blessures, voici la réponse du président de l’UNZ : « il s’avère que lorsque la panique a commencé à s’implanter, l’infortuné a voulu sortir par la fenêtre, qu’il a considéré comme le chemin le plus court qui pourtant est à
l’étage. Il a brisé la vitre pour sortir, et malheureusement en voulant s’avancer les vitres ont entaillé ses bras et s’en est suivi une importante hémorragie ». Il a ajouté que : « pour le moment, les cours sont suspendus à la salle polyvalente et les promotions qui prennent les cours dans ladite salle seront certainement redéployé dans l’enceinte de l’université où nous allons les diviser en groupe afin de minimiser l’impact de cette suspension sur le déroulement normal des cours. Nous sommes en train de résorber la question des retards et il va de soi que des mesures urgentes soient prises dans les sens de permettre à ces étudiants de revenir dans les salles pédagogiques ».
Beyon Romain NEBIE
Salifo TARPILGA
(Stagiaire)