Lutte contre l’extrémisme violent : les hommes de médias en quête de solutions communicationnelles

La direction générale de la communication et des médias organise, les 23 et 24 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, une conférence publique autour du thème « Lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso : rôles et responsabilités des médias et des leaders religieux dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale ». Cette initiative vise à proposer des solutions en matière de communication pour lutter contre l’extrémisme violent et promouvoir la paix au Burkina Faso.

La conférence pu-blique a regroupé plusieurs hommes de médias et des leaders religieux venus de plusieurs régions de la zone ouest du Burkina Faso. Elle a eu pour thème « Lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso : rôles et responsabilités des médias et des leaders religieux dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale ». Plusieurs communications en lien avec ce thème leur ont été livrées. Il s’agit entre autres de « la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent : état des lieux, défis et perspectives de la lutte contre les GAT agissant au Burkina Faso », ou « Lutte contre le terrorisme : quelles contributions des journalistes pour une véritable refondation au Burkina Faso ? ». A l’ouverture de la conférence, le 23 mai 2024, le représentant du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Boukary Nitiema, a précisé que la conférence a pour objectifs de mobiliser les professionnels de l’information et de la communication autour des actions de reconquête de l’intégrité du territoire national. Il s’agira à travers cet objectif, de déconstruire les messages subversifs de haine et de stigmatisation, et de sensibiliser aux valeurs de vivre-ensemble, de solidarité et de cohésion sociale entre les communautés.

Les médias, la solution et non le problème

Cette conférence, a-t-il ajouté, est un cadre d’échange et de partage avec les journalistes et les communicateurs dans le but de proposer des solutions communicationnelles à même de lutter efficacement contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Il a invité les professionnels de l’information et de la communication à faire des médias « la solution et non le problème dans notre quête de remèdes aux difficultés que nous vivons », et à travailler à garantir aux médias leur place privilégiée de canal d’éducation de masse et de promotion des valeurs morales et culturelles. « Dans ce contexte de crise sécuritaire, nous avons besoin d’exister avant de penser à quoi que ce soit. Nous avons besoin de reconquérir notre territoire pour vaquer librement à nos occupations et contribuer au développement de notre chère patrie. Nous avons besoin d’opérer une transformation profonde de notre société pour compter dans le concert des nations », a rappelé, Bourkary Nitiema, ce message du chef de l’Etat aux participants. C’est au prix de ces sacrifices individuels et collectifs, a-t-il poursuivi, que l’on pourra y parvenir. La directrice régionale de la communication des Hauts-Bassins, Marguerite Blegna, a émis le vœu de voir les participants proposer des solutions en matière de communication pour lutter efficacement contre l’extrémisme violent afin que le Burkina Faso redevienne un havre de paix. C’est également le souhait du Directeur général de la communication et des médias, Yirmalé Frédéric Somé pour qui, la conférence a été initiée pour porter le message et la préoccupation du ministère de la Communication qui est de changer de langage et avoir de nouveaux éléments de langage avec la population pour vaincre le terrorisme.

Adaman DRABO

Yéri Augustine LADEDJI (Stagiaire)

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