Fonds de soutien patriotique : Les ressortissants de Niaogho  au Gabon mettent 1 million F CFA dans la cagnotte

Le chèque de 1 million F CFA a été remis au haut-commissaire du Boulgou, Constantin Dabiré(gauche)

Une délégation de l’Association des Niaogholais vivant au  Gabon a remis, ce mardi 14 janvier 2025, au haut-commissaire de la province du Boulgou, Constantin Dabiré, un chèque de 1 000 000 F CFA pour le Fonds de soutien patriotique.

Les Burkinabè du Gabon sont solidaires de leur pays dans la reconquête du territoire national. Pour exprimer leur soutien aux autorités burkinabè, l’Association des Niaogholais vivant au  Gabon(ANG) a remis, ce mardi 14 janvier 2024, à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est, un chèque de 1 000 000 F CFA au haut-commissaire de la province du Boulgou, Domèbèguièrè Constantin Dabiré. Le don, selon le représentant de l’association de 150 membres, créée, il y a trois ans, Salam Guébré, vise à aider, un tant soit peu, le président du Faso, pour booster le terrorisme hors du pays. « Nous ne pouvons pas nous asseoir et regarder notre pays être aux mains des terroristes. Si cela devrait arriver, nous ne pourrons plus revenir chez nous. C’est pourquoi, nous nous sommes cotisé pour venir aider les premiers responsables du pays pour booster le terrorisme hors de notre territoire», a justifié  le représentant de l’association.

 

Le représentant de l’association, Salam Guébré : « Nous ne pouvons pas laisser notre pays être aux mains des terroristes »

Le haut-commissaire Dabiré a salué le geste de l’ANG. Pour lui, cette contribution assez importante, est la preuve que la diaspora burkinabè, même loin du pays, reconnait qu’elle appartient à une seule et même nation. Il a profité de l’occasion pour inviter tous les contributeurs potentiels et notamment la diaspora à emboiter le pas à l’ANG. Selon Constantin Dabiré, l’appel du président du Faso à une mobilisation générale de tous les Burkinabè reste d’actualité. « Nous sommes à un tournant décisif ; c’est pourquoi nous ne devons pas baisser la garde. Il est important que chacun reste mobilisé jusqu’à la victoire finale », a-t-il ajouté.

Anselme KAMBIRE

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