Campagne « Je m’engage Burkina Faso » : la promesse des femmes burkinabè à défendre leurs droits

La protection des droits des femmes au Burkina Faso reposera désormais sur elles-mêmes grâce à la campagne « Je m’engage » de l’ONU Femmes.

« Une seule femme est plus forte que mille hommes », disait l’écrivain néerlandais Joost Van Den Vondel.

Mais en Afrique précisément au Burkina Faso, de nombreuses femmes restent encore en marge de la société même dans la protection de leurs propres droits. Face à cette situation, l’ONU Femmes, en partenariat avec des organisations féminines, a lancé la campagne « Je m’engage ».

Elle consiste à inciter les femmes à défendre leur propre cause, à travers la lutte pour leurs droits économiques et sociaux, pour la justice, contre les violences basées le genre, pour la sécurité et la paix.

Au Burkina Faso, la campagne est portée par une cinquantaine d’associations féminines sous la coordination de l’Association Songtaaba des femmes unies pour le développement (ASFUD).

A travers « Je m’engage Burkina Faso », cinquante associations défendront les droits des femmes burkinabè

Plusieurs femmes des communes rurales participent au projet notamment celles de Koubri et Saba qui ont rejoint l’initiative. vingt leaders d’associations et points focaux de ces deux départements ont même reçu, le mardi 10 janvier 2023 au siège de l’ASFUD, une formation sur les thématiques de « Je m’engage », dispensée par un expert Hubert Zoundi.

«Nous sommes actuellement dans plusieurs arrondissements de Ouagadougou, dans les régions du Nord et de l’Ouest et dans six communes rurales que sont Tanghin Dassouri, Komki Ipala, Pabre, Komsilga, Saba et Koubri. Nous faisons des plaidoyers auprès des autorités pour que nos thématiques soient prises en compte dans les plans communaux de développement à travers des lignes budgétaires bien ciblées pour soutenir les femmes en milieu rural et en milieu urbain notamment dans les arrondissements», a expliqué la présidente de l’ASFUD et coordinatrice de « Je m’engage Burkina Faso », Claire Rouamba.

Pour atteindre les objectifs fixés, le projet a été soutenu, a ajouté Mme Rouamba, par le Fonds pour les femmes francophones, basé à Lomé, via des formations, un appui en équipement et un renforcement de capacités.

AK

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