« Je travaille pour pouvoir aller dans des meilleurs clubs et avoir des challenges plus importants ».

Il y a bien longtemps qu’il n’avait plus été sélectionné en équipe nationale. Pourtant, avec son club russe d’Akhmat Grozny, Mohamed Konaté respirait et respire toujours la pleine forme et fait trembler régulièrement les filets. Comment a-t-il vécu la situation ? Son objectif et sa forme du moment ? L’attaquant de 25 ans répond.

En termes de bilan, que peut-on retenir de ton début de saison ?

Nous avons bien entamé la saison. Cela à cause certainement de notre bonne préparation d’avant saison. Ce qui fait d’ailleurs plaisir de voir que la préparation porte ses fruits. Personnellement, je fais de mon mieux pour aider l’équipe à atteindre son objectif. Ce qui fait qu’après sept journées de championnat, je totalise sept réalisations.

Justement, quel est l’objectif de ton club cette saison ?

Nous nous sommes fixé comme objectif de faire mieux que la saison précédente. C’est-à-dire d’avoir un classement meilleur que précédemment.

Et toi ton objectif personnel ?

Je veux réaliser une bonne saison avec plein de bons statistiques qui pourront m’aider à passer dans un autre grand club.

Quelle est ton appréciation du niveau du championnat russe que tu connais tant ?

C’est un championnat très physique et de niveau élevé. La Russie a une façon de jeu qui va très vite. Ce qui fait forcément beaucoup progresser.

Projette-tu d’aller voir ailleurs un jour ?

Il le faut forcement, comme doit le faire tout joueur ambitieux. Je travaille pour pouvoir aller dans des meilleurs clubs et avoir des challenges plus importants.

Comment as-tu vécu ton retour en équipe nationale ?

J’ai appris ma sélection avec fierté et joie. Ça m’a vraiment fait plaisir de retrouver l’ambiance de l’équipe nationale. J’avoue que l’ambiance est toujours joyeuse. C’est vraiment cool.

Malgré ta bonne forme en club, tu étais chaque fois ignoré par l’équipe nationale. Une forme d’injustice selon toi ?

(Rires)-Je ne dirai pas cela. Une sélection est un choix. C’est au sélectionneur de faire ses choix qui peuvent apporter des résultats. Une fois que tu n’es pas sélectionné, il faut poursuivre le travail pour y revenir. Ça a été mon cas.

Pour certains, tu ne marques pas assez en équipe nationale parce que tes coéquipiers ne te comprennent pas dans le jeu. Tu le confirmes ?

Vous savez, il y a une différence entre le club et l’équipe nationale. Il y a beaucoup de chose qui entrent en compte. Par exemple en club, nous sommes ensemble tous les jours. Ce qui crée forcément certains automatismes. En tous les cas, je dois travailler plus dur et marquer beaucoup plus de buts en sélection et en club.

Comment as-tu trouver cette équipe des Etalons ?

L’équipe des Etalons a toujours regorgé de bons joueurs, avec beaucoup de qualité. Une bonne équipe qui a un très bel avenir.

Penses-tu que vous serez capables d’un exploit à la CAN à venir ?

Je le pense. Nous avons les armes nécessaires pour le faire. Il faut juste y croire et se donner le mental nécessaire pour le faire. Je voulais à travers l’occasion que vous m’offrez pour avouer ma fierté d’être Burkinabè. Le Burkina est un pays extraordinaire. Je demande au peuple de nous soutenir, de croire à tous ces jeunes burkinabé qui sont des ambassadeurs du pays hors de nos contrées.

Entretien réalisé à Lens par Yves OUEDRAOGO

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