Le football à l’instar des autres disciplines sportives s’apprête à renouveler sa structure faîtière. Le rendez est donné pour le 22 août prochain à Bobo-Dioulasso. En attendant, l’heure est aux déclarations de candidatures. Au nombre de six à ce jour, ces candidats ne devront plus se contenter d’un simple mandat d’un club pour prétendre à la présidence de la Fédération burkinabè de football (FBF). Depuis l’Assemblée générale (AG) du 8 avril 2018, ces textes ont été adoptés. Ceux-ci se veulent futuristes. Ainsi, pour prétendre au poste de président de la FBF, en plus des autres documents exigés, tout candidat, sous peine d’irrecevabilité de son dossier, doit être obligatoirement parrainé par des membres avec voix délibérative de la FBF. Il s’agit des voix de 2 ligues régionales, de 3 clubs de 1re division, de 2 clubs de 2e division et d’un club de 3e division. Aucun membre ne peut parrainer plus d’un candidat à la fois. En plus du parrainage, une autre innovation se greffe aux conditions d’éligibilité. Il s’agit du versement de la caution. L’article 9 dit: « Tout candidat au poste de Président du comité exécutif doit déposer une caution de 2 000 000 FCFA, remboursable à l’issue des élections, aux candidats ayant obtenu au moins 1/10ème des suffrages exprimés. En aucun autre cas, cette caution ne saurait être remboursée ». En plus de la caution, il a été voté à l’AG du 8 avril 2018, un article concernant l’âge des candidats. Celui-ci précise que : « le président ne doit pas avoir plus de 70 ans et moins de 30 ans révolus ». Pour l’heure, l’on enregistre six candidatures déclarées pour le poste de président du comité exécutif pour 13 parrainages disponibles au niveau des ligues régionales puisque la FBF n’en compte que 13. Si théoriquement chaque candidat a la possibilité de disposer de deux voix à ce niveau, les choses pourraient se corser au niveau des clubs de D1. Là, il est demandé 3 voix sur 16. Il est évident que dans la configuration actuelle, un des six candidats n’aura pas le quota requis. Et en considérant que l’on n’est pas à l’abri d’une ou d’autres candidatures, c’est dire qu’elles n’auront d’autres effets que celui médiatique suscité par leur annonce.

Ollo Aimé Césaire HIEN

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