Pendant 48 heures, les athlètes ont rivalisé dans plusieurs disciplines.

La Fédération burkinabè d’athlétisme (FEBA) a organisé les championnats nationaux d’athlétisme des petites catégories, les 8 et 9 avril 2023, à Bobo-Dioulasso. Sept records, dont quatre avec la seule Awa Zongo, ont été battus dans ces championnats.

En classe de 3e au Lycée Ouezzin Coulibaly (LOC) de Bobo-Dioulasso, Awa Zongo a survolé les championnats nationaux de petites catégories organisés, les 8 et 9 avril 2023, dans la capitale économique du Burkina Faso. Elle a battu à elle seule quatre records. La jeune athlète a mis 12,24 secondes pour parcourir les 100 mètres, fait un bond de 5,4 mètres au saut en longueur.

Au lancé de poids, elle a réalisé un jet à 9,77 mètres et a terminé sa chevauchée par une brillante victoire au 400 mètres relais avec son équipe en région. Des performances jamais égalées dans le championnat des petites catégories. « Nous avons enregistré 7 records. Awa Zongo a battu à elle seule 4 des 7 records. Ce sont nos meilleurs championnats d’athlétismes qu’on n’ait jamais réalisés.

A tous les niveaux les performances ont été à la hauteur de nos attentes », s’est réjoui le directeur technique national d’athlétisme, Missiri Sawadogo. De quoi donner des idées à la future championne. « Mon ambition est de décrocher une médaille d’or aux prochains championnats africains des jeunes catégories », a promis la jeune athlète. Outre deux régions sportives, Dori et Bogandé, pour des raisons de sécurité, toutes les régions sportives, se sont retrouvées à Bobo-Dioulasso pendant ces 48 heures. Le directeur technique national s’est félicité de l’organisation des championnats des petites catégories d’athlétisme qui permet d’assurer la relève.

Ces championnats ont mobilisé 250 sportifs des deux catégories U16 et U18. Les minimes ont rivalisé dans six épreuves pendant que leurs grands frères, les U18, se sont mesurés dans 16 disciplines par sexe. « En athlétisme, il y a beaucoup d’épreuves. Mais pour ces championnats nous avons choisi 16 épreuves pour les filles U18 de même que pour les garçons U18.

Pour les minimes, nous leur avons ciblé six épreuves », a précisé Missiri Sawadogo. Outre la question d’insécurité qui n’a pas permis à toutes les régions de participer et la question de mobilisation des ressources financières, les organisateurs tirent une satisfaction de la tenue de ces championnats U16 et U18.

Kamélé FAYAMA

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