Les élections des membres du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) sont prévues pour le 13 juillet 2023 à Cotonou au Bénin. Déjà membre pour un premier mandat, le candidat burkinabè qui voulait renouveler pour un second mandat ne pourra pas défendre son poste. La raison, son dossier qui devait transiter par la Fédération burkinabè de football vers l’instance continentale du football n’est pas arrivé à bon port. Qui l’a donc bloqué ?

Le président de la Fédération burkinabè de football (FBF), Lazare Banssé, a laissé entendre sur un plateau d’une chaine de télévision de la place n’avoir pas été saisi par son successeur, le colonel-major Sita Sangaré, sur sa candidature au poste de membre exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) au compte de la zone Ouest B. Poste qu’il occupe depuis 4 ans et a voulu rebeloter pour un nouveau mandat.

Pourtant, selon une source fédérale, le dossier de l’ex-président de la FBF aurait été bel et bien déposé au secrétariat du président de la FBF le 27 février 2023. Il a été réceptionné par mademoiselle Sita Zoromé (confer le document en encadré). Alors, au regard de ce qui précède, des questions fusent. Si le premier responsable du football burkinabè n’a pas connaissance d’un courrier déposé à son secrétariat, c’est qu’il y a problème.

Alors, qui a bloqué le dossier du colonel-major Sita Sangaré ? Et à quel dessein ? Notre source nous informe par ailleurs que Lazare Banssé serait lui-même candidat à ce poste. Si oui, ne pouvait-il pas prévenir son compatriote de son intention ? Où est-ce parce que le candidat Sangaré avait déjà fait un premier mandat ? Si c’est le cas, le règlement de la CAF dans son article 18 point 5 est clair : « Les noms des candidats au comité exécutif de la CAF, et ceux des candidats au conseil de la FIFA doivent être transmis par leur association nationale au secrétariat général de la CAF au moins quatre mois avant la date du scrutin.

Tous les membres sortants sont éligibles sous réserve de l’application de l’article 22 ». Un article 22 qui stipule dans son point 10 que les membres du comité exécutif restent à leur poste jusqu’à la fin de leur mandat et ne peuvent être relevés de leurs fonctions qu’en vertu des dispositions statutaires en vigueur. Tout compte fait, les dés sont jetés et tous attendent que des langues se délient sur les vraies raisons de ce gâchis annoncé pour le football burkinabè au cas où le pays des Hommes intègres viendrait à perdre ce poste tant convoité.

Yves OUEDRAOGO

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