« Des engagements ont été pris avec des délais et nous attendons de voir l’effectivité », a confié le président de l’AMAF, Seydou Bélem.

Au sortir d’une rencontre avec des représentants de la Fédération burkinabè de football (FBF), lundi 16 octobre dernier, l’Amicale des arbitres du Fasofoot (AMAF) a décidé de suspendre leur mouvement d’humeur du week-end écoulé.

La 7e journée de Ligue 1 a été marquée par un retard de coup d’envoi de 10 minutes observé sur tous les terrains. Ce mouvement d’humeur avait été présenté par les hommes en noir comme un avertissement adressé à la Fédération burkinabè de football pour la satisfaction de leurs préoccupations jugées urgentes et dont la satisfaction se faisait attendre.

Il s’agit de la formation des arbitres sur les lois de jeu qui devait se faire avant le début de la saison et sur la VAR pour les arbitres internationaux, l’éclairage du stade Joseph-Issoufou-Conombo pour leurs entrainements et la rémunération des instructeurs d’arbitres. Et l’avertissement semble avoir été pris au sérieux par leurs interlocuteurs. Lundi 16 octobre, une rencontre a eu lieu entre représentants des deux camps concernés, à Ouagadougou.

« Des promesses ont été faites pour une résolution des problèmes dans de meilleurs délais. Nous nous sommes accordés sur des échéanciers et nous attendons donc pour voir », a confié le président de l’Amicale des arbitres du Fasofoot, Seydou Bélem. Le mot d’ordre qui avait été décidé pour les 13, 14 et 15 octobre est par conséquent suspendu jusqu’à nouvel ordre pour laisser la chance au dialogue afin trouver les solutions.

« Nous avions convenu, après ces jours, d’aviser en fonction de la réaction de nos interlocuteurs mais comme il y a eu des discussions nous attendons de voir. S’il s’avère que c’est du dilatoire, nous verrons ce qu’il y a lieu de faire », a indiqué M. Bélem

Voro KORAHIRE

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