Coronavirus : Le monde en quête d’un traitement efficace

Le Coronavirus, depuis l’apparition de sa flambée à Wuhan (Chine) en décembre 2019, a causé plus de 250 mille décès sur plus de 3 millions 500 milles cas. Les États-Unis enregistrent le plus de morts avec environ 60 milles morts, l’Europe plus de 100 mille morts. En Afrique le nombre de décès liés à la Covid-19 reste peu élevé, moins de 2 000 décès.

Face à la pandémie, chaque pays tente de freiner la propagation du virus en prenant des mesures restrictives. Des efforts sont déployés pour la prise en charge des malades. D’importants travaux d’investissements et d’initiatives indispensables sont en cours pour gagner la guerre contre ce virus. Le monde est à la recherche d’une thérapeutique efficace contre la Covid-19, pour soigner les patients dans un état sévère ou pour éviter aux personnes de se diriger vers un tel état.

Parmi les traitements proposés à ce jour, il y a celui du français, Pr Raoult Didier, l’hydroxychloroquine. Même si des voies se sont élevées contre ce traitement, il est utilisé en France, au Sénégal aux Etats Unis….

Plusieurs essais sont en cours, mais rien ne prouve à ce stade qu’il soit le mieux indiqué.
Un traitement curatif à base d’Artemisia, une plante vanté par Madagascar.
Ce pays a mis au point un traitement curatif contre la Covid-19 à base d’artemisia qui, malgré la mise en garde de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est utilisé dans certains pays, notamment africains. Au regard de cet engouement, le bureau régional de l’Organisation pour l’Afrique a préconisé que de nouvelles thérapies à base de pharmacopée traditionnelle contre la Covid-19 subissent des tests rigoureux avant leurs essais à grande échelle.

En plus de ces deux, il y a la combinaison lopinavir/ritonavir et les autres anti-rétroviraux, les anti-viraux classiques, les immunomodulateurs, les corticostéroïdes…
A ce jour l’efficacité de l’un de ces traitements n’a pas suffisamment été prouvée pour qu’on l’administre à grande échelle.
Des travaux sont actuellement en cours pour essayer de savoir si la réalisation d’un vaccin est possible.

La mise en garde de l’OMS

Dans tous les cas voilà ce que l’OMS dit : « Certains remèdes occidentaux, traditionnels ou domestiques peuvent apporter du confort et soulager les symptômes de la COVID-19 dans le cas d’une infection bénigne, mais aucune étude n’a permis de démontrer l’efficacité d’un médicament actuel pour prévenir ou traiter la maladie. L’OMS ne recommande de prendre aucun médicament, y compris les antibiotiques, en automédication pour prévenir ou guérir la COVID-19.

Cependant, plusieurs essais cliniques de médicaments occidentaux ou traditionnels sont en cours. L’OMS coordonne les efforts pour concevoir des vaccins et des médicaments pour la prévention et le traitement de la COVID-19 et continuera de fournir des informations mises à jour à mesure que les résultats des recherches seront disponibles ».
Aussi, elle reconnait que même s’il est essentiel de développer et de déployer des produits innovants, ce ne sera pas suffisant. Elle préconise l’accélération du renforcement des systèmes de santé durables et des capacités pour pouvoir distribuer les nouveaux outils de lutte contre la COVID-19 à ceux qui en ont besoin et pour atténuer les répercussions sur d’autres maladies.

Pour l’OMS le meilleur moyen de se protéger et de protéger les autres de la COVID-19 est de se laver les mains souvent et soigneusement. D’éviter de se toucher les yeux, la bouche et le nez. Tousser dans le pli du coude ou dans un mouchoir à usage unique puis de jeter le mouchoir immédiatement après et de se laver les mains. Garder une distance d’au moins un mètre avec les autres personnes.

Habibata WARA